BABYLONE LA GRANDE DÉCRITE LA CITÉ DE LA CONFUSION EN TOUT LIEU OÙ RÈGNE L'ANTÉCHRIST NE CONNAISSANT NI L'ORDRE NI L'UNITÉ DE L'ESPRIT, AVEC QUELQUES AUTRES QUESTIONS SIMPLES POUR LA DÉVOILER ; AUSSI UNE EXHORTATION PAR ISAAC PENINGTON 1659 Ce qui a été loin et très profond, qui le trouvera ? Je me suis mis, moi et mon coeur, à connaître et à explorer et à rechercher la sagesse et l'intelligence, et à connaître que la méchanceté est sottise, et la folie, déraison ; et j'ai trouvé plus amère que la mort la femme dont le coeur est comme des filets et des rets, et dont les mains sont des chaînes : celui qui est agréable à Dieu lui échappera, mais celui qui pèche sera pris par elle. Eccl 7:24-26 Au dehors elle a la ressemblance de l'église, la ressemblance d'un ministère, semblant d'ordonnances, de devoirs, et des voies de la sainteté. Celle-ci, celle-ci est la femme qui a ensorcelé la terre entière depuis toutes ces générations, et elle continue toujours à changer ses robes et ses couleurs, de sorte qu'elle puisse encore ensorceler les gens, et s'asseoir en reine, régnant sur leurs consciences ; mais bénit soit la lumière qui s'est levée pour dévoiler, et cette puissance qui est capable de renverser cette imposante, cette hautaine, cette puissante ville, et tout ce qui a part avec elle. Le Seigneur Dieu Omnipotent règne en Sion ; et l'antéchrist avec sa ville Babylone, tombent. Chantez, chantez, ô habitant de Sion ! Louanges à Celui qui assujetti Babylone et toute sa gloire en dessous de vos pieds. PRÉFACE Dès l'enfance, j'eus en moi un zèle pour Dieu, et je me suis appliqué avec attention à chercher dans les Écritures, (que mon âme savourait profondément, et que mon coeur chérissait et aimait, et aime toujours), la révélation de la pensée et de la volonté de Dieu. J'ai cherché avec attention et supplié pour deux choses : la première était pour la découverte de la voie extérieure d'adoration ; l'autre pour la vie intérieure, la vertu, et la puissance, que j'ai regardé sur l'extérieur comme le propre moyen de m'y conduire. Aux début des problèmes dans ces notions, il y eut en moi une vive exaltation, et un certain espoir que Dieu me procurait. Aussi je ressentis cette exaltation chez beaucoup d'autres, auquel mon coeur se réjouissait, et avec lesquelles mon âme était rafraîchit ; mais bientôt je trouvai que cela commençait à descendre et à se flétrir, me forçant à me retirer, et à me séparer de cet endroit où j'ai trouvé la vie et le pouvoir mourant et en décomposition. Dans ma séparation le Seigneur était avec moi ; mon âme s'en rappelle très bien ; et il a eu égard à la simplicité, de l'honnêteté et de l'intégrité de mon coeur, qu'Il avait Lui-même allumé l'étincelle en moi. Et bien que je suis tombé trop tôt dans une voie de communion et d'ordonnance d'église ; Il eut pourtant de la considération, et eut pitié de moi, et même là Il rafraîchit ma vie. Mais à la longue la forme nous a envahi, et la douce et précieuse vie en nous commença à mourir. Alors le Seigneur trouva une autre voie pour nous rafraîchir, (c'est à dire, par un sensible rappel de nos conditions, et de sa relation avec nous, et de ses oeuvres en nous), qui était très douce et précieuse au début ; mais l'ennemi s'est glissé là aussi. Or de cette condition je n'ai jamais fait aucun changement ; mais ici la main du Seigneur tomba sur moi, frappant directement à ma racine, brisant toute ma vie en pièce, et piétinant ma couronne dans la poussière. Alors je devins un homme de tristesse, (ayant été dépouillé de toute ma vie, la foi, l'espérance, la joie, la confort, en une seule journée), ne sachant dans quel sens regarder, ou quoi désirer. Parfois mes respirations s'agitaient en moi, mais elles étaient présentement jugées ; parfois une petite lueur de rafraîchissement provenant d'une écriture qui m'était présentée ; mais soudainement envolée, puis ma mort et mon obscurité grandissaient par elles. Alors j'ai souhaité, Oh que je puisse paraître devant Son Trône ! Car assurément ma conscience est clair à ses yeux, et je ne me suis pas méchamment détourné de mon Dieu, mais j'ai été mis en pièce par sa main, même alors que mon âme était fermement à sa recherche. Oh comme mon âme pleurait, de voir à quel point j'allais être en proie à tous les esprits voraces ! Beaucoup cherchaient à me dévorer, mais la main du Seigneur était avec moi, me préservant, bien que je ne le savais pas. Et malgré que j'étais totalement brisé, et désolé de tout ce que j'avais appelé, ou que je pouvais appeler, connaissance, (tellement que je ne pouvait rien appeler bien ou mal), pourtant le Seigneur, par un instinct secret, m'a expressément préservé de tout ce qui était mal, et il a conservé mon coeur soupirant secrètement après la fontaine et la source de bonté. Oui, quand finalement je fus (à cause du profond désespoir de ne plus jamais pouvoir rencontrer Dieu dans cette vie), captivé par le monde, et trahi par l'amour de celui-ci, (qui finalement s'éveilla en moi, et me rattrapa, en me persuadant que ma condition présente et ma situation obligeait à user de cela librement, ainsi que de tous les plaisirs que cela pouvait procurer), pourtant le Seigneur me suivait, et souvent j'étais visité par un sentiment de profond dégoût du monde, et de ses tournures, et je soupirais après la source de la vie. Mais ces choses je les redoutais, et elles furent étouffées par le côté mauvais en moi, par crainte de cette misère et de cette inexprimable angoisse que j'avais précédemment ressenti à cause de cela ; dont le souvenir était encore frais en moi. De ce fait ma cour avec le monde, et mes éloignements de la vie, de la partie raisonnement, (que le Seigneur avait longuement battu, et laissé très bas), accumula de la force en moi ; et je commençai de nouveau à croître en sagesse, et fus en mesure de juger les choses de Dieu, et à espérer et attendre pour quelque grande apparition, dans laquelle je pourrais enfin être visité, et connaître ce que j'ai désiré avec tant de véhémence, et dont j'avais tant besoin. Par lequel l'ennemi m'avais profondément trompé, me satisfaisant, et me gardant loin de l'unité qui, seul était en mesure de me donner de le voir, lorsqu'il paraîtrait. Et dans cette sagesse charnelle j'ai jugé et méprisé la véritable vie qui se trouvait dans les autres ; comme étant faible, inférieure, et inapte à les amener vers ce dont j'avais besoin, et que j'attendais. Oui, plus je considérais et résonnais dans mon esprit, et plus je conversais avec eux, (espérant de ce fait trouver un terrain clair soit pour détenir la raison ou de me détourner d'eux), c'est le plus loin que je fus ; jusqu'à ce que finalement le Seigneur me toucha puissamment et fit monter la vie en moi, (que j'avais détruit, durant tout ce temps, par tout ces raisonnements et ses consultations). Puis, lentement, (dans l'attente de cette vie), Je vis, je sentis je goûtai et touchai, tel que cela plût au Seigneur d'ouvrir en moi ces choses, qui m,avaient été cachées dans mes recherches les plus précises et mes plus proches raisonnements. Ainsi le juif en moi fut chassé, et le Gentil, appelé. Mais qui peut lire ceci ? Je suis sûr que l'oeil de de l'homme religieux dans sa sagesse ne le peut pas. Ainsi, mes yeux ont été ouverts, et j'ai vu les chaînes, avec lesquelles j'ai été retenu captif tous les jours de ma vie. Oui, mon oeil, (dans la vie pure), a vu plusieurs des rues et chambres de Babylone, là où demeure la sorcière qui enchante de la vie. Oui, J'ai entendu la langue du faux prophète, qui parle comme le vrai prophète, de sorte que nulle chair ne peut discerner ou les distinguer. Oui, j'ai vu le dragon dans le temple, adoré là à la place de Dieu, par la plus stricte sorte de croyant. Et maintenant, dans les délicates entrailles, dans la véritable lumière de vie, à partir des mouvances pures de l'esprit éternel, (comme il plaît au Seigneur de guider et de diriger), je vais sortir rendre visite à mes pauvres compagnons captifs à Babylone. Et ce que j'ai vu et connu, je le témoigne pour le soulagement des autres de sorte que, si cela est possible, (par la miséricorde et la bonne main de Dieu), ils puissent échapper à cette misère qui accablait ma pauvre âme, et qu'ils puissent sortir de cette abominable ville souillée que Dieu a abandonné. Là où la pure vie, la foi conquérante, l'amour qui supporte tout, l'espérance purifiant, la destruction du corps de péché, le fait de revêtir le vêtement de la vie, ne sont pas et ne peuvent être témoignés, mais les hommes ne font que rêver de ces choses dans Babylone ; où tout le plaisir qu'ils ont, provient du plaisir de leurs rêves ; mais lorsqu'ils se réveillent ils trouveront la maigreur, la pauvreté, et la nudité de leurs âmes. UNE DESCRIPTION DE BABYLONE Maintenant, bien que le monde est sourd et aveugle, (de même que toutes sortes de croyants mondains, des plus grands eux plus petits), ouvrez tout de même vos oreilles, et entendez le son joyeux ; ouvrez vos yeux, et voyez la cité des désolations, et de toutes les abominations de la terre, (charnelles et spirituelles) ; et sentez en vous-mêmes ce qui devrait être supprimé, et ce qui devrait vous guider ; que vos pieds puissent être guidés et établis fermement sur la montagne de Sion ; là où la vie l'emporte sur tous ses ennemis. BABYLONE est la fabrique spirituelle de l'iniquité ; la grande ville mystique du grand roi des ténèbres ; construite pour imiter Sion, peint tout comme Sion, afin qu'elle soit prise pour Sion, et qu'elle soit adoré là, à la place du Dieu véritable, éternel et toujours vivant, et du Roi de Sion. C'est le siège de l'homme de péché ; là où il y a un bâtiment encadré dans n’importe quel coeur, ou dans toute société d'homme, comme Sion. C'est là qu'il loge, c'est là qu'il vit, c,est là qu'il siège en dieu, c'est là qu'il règne, c'est là qu'il est adoré, c'est là qu'il est exalté au-dessus de tout ce qui peut réellement être appelé Dieu dans ce coeur, ou dans cette société. 1. C'est une ville. Il s'agit d'une parabole appropriée, permettant de découvrir le mystère de l'iniquité ; c'est comme une ville, dans son genre, c'est une ville. Dans une ville il y a plusieurs rues, dans les rues, des maisons, dans les maisons, plusieurs pièces, auxquelles appartiennent des familles ; et pour eux tous, il y a des lois et des gouvernements. Ainsi c'est là ; il y a de nombreuses rues dans cette ville de Babylone, beaucoup de maisons dans chaque rues, beaucoup de chambres dans chaque maison ; et les maisons ainsi que les chambres ont leurs familles et personnes qui relèvent d'elles. Elles ont leurs loi et leurs gouvernements, leur connaissance de Dieu et de Christ ; leur ordre, leur culte, leur discipline dans laquelle ils marchent, et par lesquelles ils s'ordonnent eux-mêmes dans leurs différents services, places, fonctions, et emplois, sous le roi de Babylone. 2. C'est une ville spirituelle ou mystique. Ce n'est pas un bâtiment extérieur fait de matériaux terrestres, mais un bâtiment intérieur fait de matériaux intérieurs. Alors que le Sion extérieur, la Jérusalem extérieure, est obsolète dans sont usage et son service ; ainsi la Babylone extérieure est aussi obsolète. (Vous n'avez pas besoin de regarder très loin pour la trouver.) Et alors que Dieu a bâti une une cité intérieure, un bâtiment spirituel ; le roi des ténèbres a fait de même. Il ne pourrait jamais inciter les gens à s'éloigner de la vile du Dieu vivant, de la ville du mystère de la vie, excepté par la ville du mystère de la tromperie. Et comme Dieu bâti sa ville de pierre taillées, de pierres carrées, de pierres vivantes ; or le roi des ténèbres a aussi ses ses pierres taillées, carrées, préparées, qualifiées pour ses bâtisses. Si la lumière éclate, et fait paraître trop évident d'avoir une église d'une nation entière, ou d'admettre toute une paroisse aux ordonnances, il rassemblera une église en dehors de la nation, et sélectionnera quelques unes de ses pierres de choix hors de la paroisse [comme il fit avec les protestants originaux]. Oui, il peut même s'emparer des pierres du vrai temple, s'ils viennent à sa porté et dans son rayon ; c'est, si ils regardent en arrière, s'ils sautent, et ne demeurent pas près de l'onction intérieure, qui est la grande et seule protection de l'ordonnance des saints les gardant du pouvoir de l'antéchrist. Car s'ils vont de l'avant comme dans une prière contre l'antéchrist, hors de cette demeure, ils sont pris dans son piège, et le servent dans cette même prière, pouvant les faire paraître contre lui avec beaucoup d'efforts et de zèle.
3. C'est une grande cité ; une ville qui se répand, une ville qui recouvre la terre. Comme la Sion spirituelle était une vaste cité, une cité qui s'étendait sur les nations, (combien la foi de l'évangile envahit le monde aux jours des apôtres !), or cette cité aussi envahi le monde. Bien sur elle s'est emparée de tous les territoires et possessions de l'autre cité, (et s'est élargie davantage), et Sion a été jetée dans la poussière, et foulée aux pieds. Et bien que de nombreux témoins, prophètes et martyrs, ont pleuré sur elle, aucun n'a été en mesure de relever le tabernacle de David qui est tombé, ni même récupérer Sion à ce jour, mais Babylone a l'emprise sur elle. Regardez avec le vrai oeil, et voyez combien toutes les nations, tribus, langues, et langages, se sont enivrés de quelques uns ou autres mélanges de la fausse coupe de cette femme, (certains d'entre eux encore, et plus encore), et ils ont été les habitants de cette ville, la pleurant, (non pas tous dans sa pratique flagrante,mais quelques uns dans sa forme plus raffinée et transformée), pour la véritable Église, pour Sion ; elle n'a, hélas ! que la robe de Sion, l'allure de Sion, le vêtement extérieur de Sion, (l'image dans laquelle elle demeure, attendant de tromper), mais non l'esprit de Sion. 4. C'est une cité d'iniquité, d'iniquité caché. Ce qui est caché dans cette cité, ce n'est pas la vie, ce n'est pas la droiture, la sainteté des saints ; mais l'iniquité, le péché, la transgression de la vie. Voyez dans les rues de Babylone, dans ses maisons, dans ses pièces, dans ses chambres obscures : il y a là le péché ; il y a là l'impiété ; il ne s'y trouve pas là un seul coeur qui soit purifié ; pas un seul oeil pur pour percevoir que le Dieu de vie doit se trouver là. dans chaque coeur il y a le péché dans un mystère, l'iniquité dans un mystère, l'impiété dans un mystère. Ils semblent être de Dieu et de Christ, et être lavés par eux ; mais l'impureté loge en eux, et le péché gouverne en eux contre Dieu, et contre son Christ dans un mystère ; que leur yeux ne peuvent voir, et donc ils se trompent dans leur état. Pourtant c'est le réel état de Babylone, dans toutes ses parties ; c'est la cité impure, où la pureté du coeur et la vie ne peuvent être connu ; mais même si elle est lavée et transformée de l'extérieur aussi souvent, elle demeure pourtant encore souillée intérieurement ; ce qui la souille de maintenir la possession et la domination là dans un mystère. La vivante eau, le sang vivant, ne courent dans aucune des rues de cette cité, ainsi il ne peut y avoir là aucune véritable purification. Non, ces étrangers sont l'élite des habitants de Babylone pour la fontaine de vie en Sion, pour la rivière qui purifie et qui guérie, de sorte qu'ils ne peuvent pas du tout croire qu'il y ait une possibilité de purification et de guérison parfaite, et d'être sain et entier ici, sur la terre. On parle beaucoup de ces choses, (de l'eau, le sang, la purification), dans toutes les religions de Babylone, (dont on entend la renommée, et elle fait une ressemblance d'elle-même) ; mais la chose même ne peut se trouver là, de même que la vertu, provenant de cette même chose uniquement, on ne peut la ressentir là. Et ici il y a une grande différence entre les vases de Sion, et des vases de Babylone. Les vases de Sion, ils sont faibles, de terre, fou, méprisable à l'oeil de la sagesse de l'homme, (qui ne peuvent y trouver là de sujet d'excellence ) ; mais le trésor, la liqueur de la vie à l'intérieur de ceux-ci, cela est précieux. Les vases de Babylone font un grand spectacle, paraissent vraiment saints, vraiment célestes, vraiment zélés pour Dieu et Christ, et pour mettre en place son église et ses ordonnances sur toute la terre. C'est ainsi qu'ils apparaissent extérieurement ; mais ce sont des sépulcres ; il y a de la pourriture à l'intérieure. Sous tout cela se cache un coeur impur et non sanctifié ; un coeur insoumis à l'esprit et à la puissance de l'évangile, alors qu'ils font un grand spectacle de soumission et d'obéissance à la lettre. 5. C'est la cité du prince des ténèbres, du grand roi des ténèbres, du prince de la puissance de l'air, qui gouverne universellement dans les ténèbres, dans tout le mystère de l'iniquité, y compris dans chaque coeur. Partout où il y a le péché, il y a le trône de Satan ; et là il a ses lois, son gouvernement, son pouvoir, dans chaque coeur sous sa domination. Et là où il y a la moindre soumission à lui, il est quand même un prince ; son édifice n'est pas encore complètement abattu ; il n'est pas encore dépossédé a été jeté dehors. Tant qu'il reste quelque chose dans lequel il peut demeurer, il connait les siens, et retient son emprise sur eux. C'est son droit, et il ne veut pas le perdre. Tout péché, toute obscurité, est vraiment à lui. C'est son trône, et il un a le gouvernement. L'homme est le monde où se battent ces deux rois ; et tout ce qui est bon et saint appartient à un seul roi, et ce qui est mauvais et impur appartient à l'autre ; et il n'y a pas de communion ou de paix entre eux ; mais chacun garde ce qui est à lui, et rassemble les siens à Lui. Et une fois que le combat est commencé entre eux, il n'y a plus de tranquillité dans ce monde, jusqu'à ce que l'un d'entre eux soit dépossédé ; mais alors il y a la paix de Babylone, plus souvent sous une forme de sainteté ; ou la paix de Sion, dans l'esprit, la vie, et la puissance. 6. Cette cité a été construite, (et est quotidiennement construite), selon l'imitation de Sion, peinte tout comme Sion. Le but de sa construction était de manger Sion, de supprimer Sion, afin de se séparer de la vérité au moyen d'une fausse image, et de garder ses habitants dans une paix et une satisfaction, sous une croyance et une espérance que cela est la véritable Sion. Par conséquent, cela a besoin d'être comme Sion, ou autrement il ne peut pas arriver à ses fins. Toutes les rues doivent être comme les rues de Sion ; chaque maison, comme les maisons de Sion ; chaque tribu et famille, comme les tribus et les familles de Sion ; chaque personne, comme les personnes de Sion ; toutes les lois, des ordonnances, etc.., comme les lois et les ordonnances de Sion. L'adoration doit être comme l'adoration de Sion ; la foi, comme la foi de Sion ; le Christ peint à l'image du Christ de Sion ; tout cela passe pour des vérités, comme les vérité de Sion ; ou autrement ils ne s'y méprendraient pas. Babylone serait bientôt percée à jour, et rapidement elle deviendrait désolée et abandonnée, si elle n'avait pas appliqué sa peinture très épaisse, avec beaucoup d'art et d'habileté. Maintenant voici la sagesse, voici le vrai oeil éprouvé, pour voir au travers les peintures de cette ville, dans toutes ses formes ; pur se détourner de chaque rue, chaque maison, chaque chambre, chaque image et fausse apparence de vérité ; chaque fausse apparence d'ordonnance et de voie d'adoration ; chaque ressemblance de chose que forme cet esprit à partir de la lettre ; chaque devoir pour lesquels elle est ainsi appelée ; chaque promesse d'écriture qu'elle s'efforce d'appliquer à ce qu,elles n'appartiennent pas, afin que cela puisse bercer l'âme engourdie, la frauder et la tromper de cette chose promise. Ici, Je dis, est le vrai oeil éprouvé pour se détourner de tout ceci, et attendre pour l'émergence et la rédemption de la véritable semence de Sion, et pour l'émergence de la vie et de la puissance en elle et pour elle. Aussi longtemps que cet esprit peut vous tromper avec n’importe quelle ressemblance, vous ne connaîtrez jamais la vérité, ni ne viendrez pas pour adorer le véritable Dieu vivant, qui est adoré seulement en esprit et en vérité. 7.La fin de tout ceci, de Satan construisant cette cité, cette grande cité, (construite précisément ainsi dans la puissance de la tromperie, et de la même apparence que Sion), était et est, qu'elle soit prise pour Sion, et soit adorée là, telle Dieu, et ceci sans jalousie et sans suspicion. Et il a atteint ses fins ; sa cité a trompé et trompe toujours, elle passe généralement pour Sion parmi tous les habitants de Babylone ; presque chaque sorte de peuple la reconnaît et la demande telle Sion, d'une apparence ou d'une autre, quoi que tous demande la même apparence ; mais leur propre image, voie ou adoration, chacun la glorifie : leur propre image de la vérité pour la vérité ; leur propre voie d'adoration pour la voie ; leur propre église et famille pour l'Église et la famille de Dieu. Et adorant ici, ils adorent Satan, et non le Seigneur : Car le Seigneur ne peut être adoré dans aucune partie de Babylone ; mais le roi de Babylone est adoré en Babylone, et le Roi de Sion seul est adoré en Sion. Ah ! Comme les hommes trompent profondément leurs âmes ! Ils pensent qu'ils croient en Dieu, ils pensent qu'ils prient vers Dieu, et espèrent à la longue être possédés par Dieu, et sont encore tellement loin de sortir du mystère de Babylone, que ce ne fut jamais découvert pour eux. Mais ils ont soit, marchés dans la voie de la religion et d'adoration dans laquelle ils furent amenés, dans l'apostasie, ou ont retirés une ou deux larges rues de celle-ci, et par ceci croient qu'ils ont quittés Babylone ; lorsque le même esprit s'établit dans une autre rue de la même cité, construisant une autre maison sous la direction du roi obscur, et ils adorent le même esprit comme ils le faisaient auparavant ; mais leurs âmes n'ont jamais connus le feu dans Sion, et la fournaise en Jérusalem ; par lequel le même intérieur de leurs esprits doit être nettoyés, avant que l'oeil pur de la vie soit ouvert, celui qui peut voir Sion. Maintenant, parce que vous êtes plus aptes à recevoir des choses exprimées par l'Écriture, que de la nature de la chose elle-même, parlée comme c'est ressenti dans le coeur, (concernant beaucoup plus que ce qui pourrait être dit, fussiez-vous capables de le supporter), considérez quelques écritures. Babylone est appelée une grande cité, Apoc 16:19, et une grande et puissante cité. Apoc 18:10. Oh, la puissance de tromperie dans cette cité, d'envoûter hors de la vie ! Oh, la multitude de merveilles mensongères, démontrées dans le coeur, pour faire qu'un homme croit qu'il est dans la vie ! Pour persuader les hommes que le roi de ceci est le Roi de Sion ! Et que ses lois et ordonnances d'adoration, sont les lois et ordonnances d'adoration de Sion ! Que la prière de là-bas, est la prière du véritable enfant ! Que la croyance qu'on y trouve, est la véritable foi ! Que l'amour là-bas est le véritable amour ! L'espoir là-bas, le véritable espoir, etc. Certaines parties de Babylone, quelques ressemblances de vérité qu'on y trouve, sont tellement convaincantes que nul sauf l'élu, par l'ouverture de l'oeil éternel, ne peut identifier la tromperie Et c'est une cité spirituelle, une cité mythique, une cité construite par le travail du mystère de l'iniquité, 2 Thes 2:7, par lequel elle est appelée mystère. Apoc 17:5. Ce n'est pas une cité de simple méchanceté, mais une cité de péché qui est cachée ; de péché, gardant sa vie sous une couverture, sous une forme de piété ; de péché, régnant dans le coeur par le zèle, par la dévotion, par la prière, croyant, adorant, espérant, attendant, etc. Où le péché repose caché sous ceux-ci, il y a Babylone ; voici le mystère de la sorcellerie ; voici le trône peint de Satan ; voici l'Égypte et la Sodome spirituelle, où le Seigneur de vie est quotidiennement crucifié. C'est la cité, la cité mythique, la cité spirituelle. Apoc 11:8. Et la voici, construisant et démolissant continuellement. Elle construit ; l'Esprit du Seigneur confond, et au sol se retrouve sa construction ; s'en élève une autre, et de retour au sol. C'est sa trajectoire sans fin, où l'Esprit du Seigneur la dérange ; car autrement, elle peut s'établir sous n'importe quelle forme de connaissance ou d'adoration ; malgré que dans sa trajectoire ordinaire, elle contient plusieurs changements et détours ; un pendant que ceci ou cela est une vérité, un autre pendant que ce ne l'est pas ; un pendant que ceci ou cela est le sens ou la signification d'une telle écriture, un autre pendant que ce ne l'est pas. Babylone est difficilement jamais sans cette sorte de construction et démolition. Et cette cité est une grande cité, une cité étendue sur toute la terre. « Elle qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité. » Apoc 14:8. La femme, qui est cette cité , (Apoc 17:18), « assise sur des peuples, des foules, des nations, et des langues ». Apoc 17:15. Elle s'est assise sur eux comme reine, comme princesse, les guidant dans leur connaissance et adoration du roi de Babylone. Et ceux qui l'ont haïe auparavant, qui lui ont fait la guerre, et qui ont brûlé sa chair par le feu, elle les a trompés avec une nouvelle peinture, et les a amenés dans son nouveau lit de fornication, et les a fait adorer le roi de Babylone à nouveau, Apoc17:12-13,16-17, et là ils sont allongés se prostituant avec elle, jusqu'au temps de son dernier embrasement et de sa totale désolation ; mais alors ils l'ont abandonnée, par crainte de son tourment, lorsqu'ils virent la fumée de son embrasement. Apoc 18:9-10. Dans les temples de cette cité, (car dans ses rues, oui, dans chaque maison il y a des temples), l'antéchrist sied comme dieu et est adoré. 2 Thes 2:4. « Lui, comme Dieu, assit dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. » Il s'est habillé comme Dieu, il apparaît comme Dieu, (comme le Saint et pur Esprit de vie et de puissance), il apparaît dans le temple de Dieu, s'y assied, y règne, et produit des lois et ordonnances d'adoration et de dévotion. Oui, si quiconque questionne sa divinité, ou son droit de faire ainsi, il le prouvera, il le manifestera dans le temple de Dieu, qu'il est Dieu : « Lui, comme Dieu, assit dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. » Il s'est élevé lui-même jusqu'au trône, se proclamant lui-même Dieu ; il s'est introduit dans le temple, il s'y assoie comme Dieu, et là, il manifeste à tous ses adorateurs qu'il est Dieu ; afin que, parmi tous les habitants de Babylone, il soit reconnu et adoré, et le véritable esprit de vie est caché à leurs yeux, renié et crucifié. Il s'est démontré comme étant Dieu ; il donne des démonstrations de sa divinité, que l'oeil qui est hors de la vie ne peut que reconnaître et croire que c'est la vérité. Il n'y en a aucun qui peut voir et reconnaître le vrai Dieu, le véritable Christ, sauf ceux qui possèdent le véritable oeil, la véritable onction, ( « personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, [le Seigneur de sa vie, en paroles et en actions] mais par le Saint-Esprit », 1 Cor 12:3) ; et encore, combien peuvent prononcer de grandes paroles de Dieu, et de Christ, ne sachant pas ce qui appartient à l'onction ? Hélas ! Hélas ! Toutes nations et sortes de croyants, hors de la vie, sont trompés par les manifestations du diable, avec des démonstrations de l'antéchrist, avec les démonstrations de la prostituée, avec les démonstrations des faux-prophètes, qui sont indéniables pour la sagesse dans laquelle ils se tiennent, et pour l'oeil par lequel ils cherchent à voir. Maintenant remarquez : la venue de l'antéchrist, lorsqu'il a d'abord été perçu, il était très puissant, extrêmement fort. 2 Thes 2:9-10. « Duquel la venue est selon l'opération de Satan, en toute sorte de miracles et signes et prodiges de mensonge, et en toute séduction d'injustice pour ceux qui périssent », etc. Pesez bien la chose. Satan emploie tout son art, et toute sa force, pour concevoir et amener ce mystère de l'iniquité, ainsi à l'image du mystère de la piété afin de paraître réel dans le monde, et qu'il y règne en Dieu. Avec tout pouvoir, etc., sans manque de pouvoir pour tromper ; il n'a pas épargné les signes, les prodiges et les mensonges. Oui, il a donné à la bête le pouvoir de faire des prodiges et des miracles, même de faire descendre sur terre le feu des cieux, devant les yeux des hommes, (le signe et le prodige même par lequel le Dieu d'Israël était distingué de Baal ; le pouvoir d'opérer ce signe, Satan l'a donné à la bête, pour confirmer la divinité du dragon et de l'antéchrist). Apoc 13:13-14. Ce sont là les choses que les hommes recherchent ; que de voir de grand pouvoir, des signes, des miracles, et ils sont satisfait. Le monde entier se tient prêt à être séduit avec ceci. Oui, et si l'oeil n'est pas ouvert dans les personnes, qui peut distinguer de la puissance, ils sont séduit. Les signes, les prodiges, et les miracles avaient leur place dans la première alliance, et ils étaient pour cette part pour laquelle la première alliance était ; non pour ceux qui croient, mais pour ceux qui ne croient pas. Maintenant après la pleine démonstration de vérité par les signes et les miracles, la puissance de Satan se lève ; et par des signes mensongers, des prodiges, et des miracles il détourne la vérité. Maintenant la part incrédule dans l'homme s'attend et demande des signes et des miracles, et dit qu'ils détermineront la controverse, et mettront de nouveau en place l'église ; mais cette part n'est pas de prescrire à Dieu son chemin. Oui, il vous volera tel un voleur, dont le regard est dehors, et qui recherche des démonstrations extérieures. Et comme l'antéchrist c'est ainsi levé, alors ainsi sortira l'antéchrist. Il lèvera son pouvoir, et tous les prodiges mensongers, les signes et les miracles qu'il peut, pour se défendre avec, maintenant l'esprit du Seigneur s'est levé pour le déposséder, et le jeter en dehors de la maison dans laquelle il a longtemps logé. Et celui qui peut être séduit par son pouvoir, avec des signes, avec des prodiges mensongers, (qui sont mensongers parce qu'ils viennent de l'esprit trompeur, avec un intention de tromper, bien qu'ils puissent s'accomplir, et paraître vrais aux yeux de l'homme. Deut. 13:1-3), ou avec des tromperies e des injustices, ne sortira jamais de Babylone ; mais sera seulement traduit dans quelques unes de ses chambres les plus raffinées, et nourrit avec certaines des toutes dernières ressemblances à la vérité, où il continuera de demeurer un habitant et adorateur d'une sorte d'image, ( peut-être d'amour universel, de vie, et de liberté), et pourtant il sera en dehors de la véritable vie, en dehors de l'amour, en dehors de la liberté, de la vérité qui réside dans la puissance et la présence de l'Esprit de Dieu, et non pas même dans l'image ou la ressemblance la plus précise de Lui. Le dragon c'est le diable ; la bête est cet esprit de la terre qu'il suscite, et qu'il nourrit dans l'homme avec une forme et une apparence de la vérité ; auquel il donne son pouvoir, son trône, et son autorité : et chaque homme possède une mesure de cela selon son état et sa condition, sa place et son service dans Babylone. Et maintenant peu importe ce que fait un homme ici dans la religion, qu'importe la dévotion ou le zèle, et qu'il soit fréquent dans les ordonnances et les devoirs, et l'adoration de son esprit, et du dragon qui trône et gouverne dans son esprit. Il me faut courir dans de difficiles expressions, vraiment difficiles, car la nature de ces choses sont cachées aux yeux de l'homme, et ils se trouvent au milieu de la monté de l'antéchrist, dans la fumée qui monte de la fosse, où il n'y a pas d'ouverture de l'oeil véritable, et aucune vrai vision des chose. Mais vraiment, si vous êtes sans cesse à regarder le dragon, la bête, l'antéchrist, la prostituée, le faux prophète, vous devez regarder à la maison, et lire à l'intérieur de vous-mêmes ; et là ayant trouvé la chose, et l'ayant vu dans dans la véritable lumière, vous serez certainement capable de la voir à l'extérieur aussi. Maintenant, ne cherchez pas à distinguer ces choses avec l'idée de la compréhension ; mais venez pour la vie intérieure, pour vous unir avec la vie, et l'oeil s'ouvrira pouvant voir dans la nature des choses, et percevra toute chose en sa saison ; car l'oeil qui est trop impatient de voir, ne verra jamais ces choses ; mais seul l'oeil qui attend dans le silence et la tranquillité pour le plaisir et la bonne volonté de Celui qui ouvre les yeux. Maintenant, pendant tout ce temps, tandis que Babylone reste, tandis que l'antéchrist siège dans le temple, tandis que Satan règne sur tout le monde anti-chrétien, le Dieu vivant et véritable n'a pas été connu, craint, ni glorifié ; mais la connaissance de l'homme a été celle d'un faux dieu qu'ils ont établit, et celui qu'ils ont craint et auquel ils ont rendu gloire, dans leur adoration. Non, l'évangile n'a pas été prêché ; le vrai évangile, l'évangile éternel, l'évangile dans lequel se trouve la lumière et la puissance de la vie éternelle, pour tourner les hommes de toutes les formes de culte et de connaissance anti-chrétien, vers la véritable puissance, la véritable vie. Mais quand tombe Babylone, et que la montagne de Sion commence à paraître de nouveau, alors l'évangile doit être prêché de nouveau, même par un ange qui le reçoit de Dieu lui-même, Apoc 14:6-7. car l'homme ne pourrait plus jamais le récupérer : cela nécessite une nouvelle inspiration. « Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem, la parole de l'Éternel. » Et cet Évangile doit être prêché « à toute nation et tribu et langue et peuple », ver. 6. Remarquez : il n'y avait pas une seule nation, pas une seule tribu, pas une seule langue, pas un seule peuple qui a gardé l'évangile éternel ; mais il fut mit en place en Sion ; il fut emmené avec l'Église dans le désert, et là il fut caché durant tout le temps de l'apostasie, depuis les jours des apôtres. Mais maintenant Sion est racheté, la vraie femme de nouveau ramenée du désert, elle ramène avec elle le véritable, l'éternel évangile ; et il y a un ange[messager de Dieu] choisi dans la puissance du Seigneur, (aussi dans le même esprit, la même puissance que celui qui fut prêché au début), pour le prêcher de nouveau à toute nation, tribu, langue, et peuple. Et le Seigneur l'a ainsi ordonné, qu'il aura la voix de cet ange, méprisable aux yeux des sages dans la religion, des zélés dans la dévotion, de tous les genres vivant dans cet âge rétrograde, tout comme l'ancienne prédication était au sage et dévot à la fois parmi les Juifs et les Grecs. De sorte que ceux, dans la religion, qui sont sages aux yeux du monde ; quiconque est sage dans l'expectative et l'attente du royaume ; quiconque est sage dans ce raisonnement, et peut dire les signe précédant cela, etc., ne reconnaîtra pas la voix. Mais celui qui peut fermer ses yeux par les directions de la vie pure, et entrer dans le sein caché de la sagesse, là où la lumière de la vie est semée, il sera nouvellement formé, et naîtra tel un enfant du sein de la sagesse, avec l'oeil nouveau, l'oreille nouvelle, le nouveau coeur, la compréhension et les sens renouvelés ; et conservé dans la la simplicité de l'enfance, loin de la sagesse, du zèle, et de la dévotion qui l'avait séduit auparavant, il recevra et entrera dans le Royaume éternel. Par conséquent, que tout le peuple attende pour pur la lampe du Seigneur, avec laquelle vous pouvez sonder Babylone, et parvenir à voir lesquels de ses trésors vous avez amassé ; afin que vous puissiez rapidement les jeter au loin, et abandonner vos navires et vos vaisseaux, (avec lesquels vous avez fait commerce de toutes sortes de marchandises), au feu de al jalousie du Seigneur. De sorte que vous puissiez recevoir des richesses durables ; pur que vous puissiez entendre les sons joyeux de l'Évangile éternel, et connaître le véritable Christ qui, seul révèle cela ; et venir craindre, adorer, et glorifier le véritable Dieu ; et non pas descendre dans la fosse ou l'étang avec le dragon, la bête, la prostitué, et le faux prophète, cette part qu'auront les faux adorateurs les plus zélés. Et une fois que vos yeux sont ouverts dans la véritable lumière, vous bénirez le Seigneur de vous avoir donné ses avertissements, et ne serez pas en colère contre nous, (qui avons si chèrement payé pour eux), pour notre volonté, si c'est possible, de vous garder de certaines charges qu'ils nous ont coûté. Cependant, au moins nous espérons préserver vos âmes de cette ruine et de cette terrible destruction vers lesquelles mènent tous les chemins de Babylone. LES PÉCHÉS DE BABYLONE Bien que, dans la description déjà citée, nous avons touché quelques uns des péchés de Babylone ; mon esprit est poussé davantage, (en service pur le Seigneur et son peuple), à prendre un coup d'oeil additionnel à cela et certains autres de ses péchés. LES péchés de Babylone, par l'esprit de vie, (qui les a justement mesuré et connu), sont référés à ces deux têtes, fornication et abomination. Elle séduit l'esprit de la créature dans un lit étranger, et elle agit méchamment et abominablement avec cet étrange esprit. Maintenant de ceux-ci il y a deux sortes ; premièrement, certain plus évident et ouvert ; deuxièmement, certain plus caché et secret, difficile, (Oui, totalement impossible), pour être discerné, sans la splendeur de la pure lumière de vie. Tous les genres d'hommes sont sont séparés de la vie ; sous le ciel en entier le Seigneur Dieu est oublié, ainsi que sa sainte et pure loi et le chemin de la vie ; et la souillure et l'abomination sont commis partout. Maintenant toute cette souillure, (même la souillure ordinaire de la terre), provient de Babylone, elle s'est élevé de son sein. Si ce n'était pas pour elle, le son de la vie se ferait entendre même au milieu des païens, et ils ne seraient pas autant étrangers de celui qui les a crée ; et ils n'agiraient pas si contrairement aux directives et enseignements de l'esprit de Dieu, (qui est le Dieu de toute la terre ), qui les parties les plus sombres ne sont pas sans. C'est elle qui retire leurs esprits des pures lueurs qui se lèvent en eux, établissant un autre dieu à leurs yeux, puis la tiédeur, les voies enivrées de la peur, l'adoration, et la dévotion : et en dessous de cela elle les rend souillés et pollués, impurs dans leurs pensées et dans leurs corps, abrutis dans leurs connaissance et dans leurs pratiques ; « car elle est la mère des prostitués, et des abominations de la terre ». Apoc 17:5. Voyez l'orgueil, la vanité, la cruauté, l'envie, la colère, la convoitise, l'avidité, l'idolâtrie, le blasphème, etc., qu'il y a partout parmi les hommes sur la terre, elle est la mère de tout cela. Toute la souillure ordinaire et la puanteur de la terre sortent de ce sein, ce sein secret, ce sein caché. Car, bien que dans cette apparence ouverte et visible, elle est manifeste aux yeux de beaucoup de monde ; pourtant pour ses enfants qui sont ainsi conçus, mis au monde, et élevés par elle, elle est un mystère d'iniquité, et ils ne la perçoivent pas autant qu'ici, et donc ils ne peuvent pas échapper à sont lit si ouvertement pollué. Deuxièmement, la prostituée a plus d'abomination et de fornication secrètes. Où elle peut passer ainsi, elle n'a pas besoin de se peindre, ni elle ni sa marchandise ; mais là où besoin exige qu'elle porte ses couleurs, elle a ses plaisirs pour les yeux indiscrets. Apoc. 18:3. Elle a sa cannelle, ses odeurs, ses onguents, et ses encens pour l'odeur agréable ; elle dispose de fine farine et de blé, etc., pour les palais raffinés ; et or, pierres précieuses, perles, et objets d'ivoire, et toutes sortes d'objets de bois des plus précieux, pour l'adorateur le plus imposant ; et autant d'objets de cuivres et de fer pour le plus commun. Apoc. 18:12-13. Elle peut se peindre elle-même ainsi que ses marchandises, de manière à capter les regards de toutes chair. Elle peut ainsi mélanger sa coupe, de sorte que cela plaira à tous les goûts autre que ceux qui sont vraiment vivants ; et jeter une telle distorsion sur ses abominations, qu'aucun oeil qui soit focalisé à l'extérieur puisse suspecter ; mais elle ramasse chaque jeune homme qui est à la chasse à l'extérieure, et qui n,a pas connu la source de vie en lui-même. Ainsi, toutes les tromperie se trouvant dans la religion, toutes les différentes formes et voies de connaissance et d'adoration, toutes les ordonnances, devoirs, et dévotions dans lesquelles les esprits de la plupart des hommes prennent plaisir, sont d'elle. Et c'est ici qu'elle trouve sa fierté et sa gloire, dans l'assujettissement de ceux-ci, en régnant sur eux, en aveuglant leurs yeux, et en s'opposant à la véritable vie et à la puissance par ces derniers. Elle n'évalue pas tous les autres territoires comme elle évalue la congrégation de ceux-ci. Car remarquez : Le grand chef-d'oeuvre de la prostituée était de se dépeindre comme étant la femme de l'Agneau et ainsi éloigner les gens de la vraie église, et établir une fausse église qui, en raison de sa peinture et ressemblance à ce qui fut un jour la vérité, devrait aller et venir dans le monde, et être prise pour la vraie ; et c'est là sa beauté, sa gloire, sa majesté, sa vie, son coeur, même dans la tromperie de son apparence. Par conséquent son grand art et ses efforts sont pour conserver ici sa possession et sa domination. souvent elle renouvelle et change sa peinture, pour s'approcher de plus en plus de l'image et ressembler à l'ancienne vérité, afin de se faire passer pour la vérité, et ainsi garder ce qui est vraiment la vérité, toujours dans la critique, le mépris, et la persécution, comme elle l'a fait depuis de nombreuses années. Par conséquent elle en peint de toutes les sortes, peints de sa peinture, ses variétés de sorcelleries, de magies, d'enchantements, grâce auxquels sa coupe est remplie, et avec lesquels son vin a pris de la force, pour ainsi enivrer les habitants ; qui se sont entichés, n'étant pas eux-mêmes, mais leur sens spirituel lié, (comme le vin agi très efficacement, quand sa coupe est bu), elle peut les mener ici et là, d'une chose à une autre, d'une chambre à une autre, d'un lit à un autre, d'une pratique et d'une voie d'adoration à une autre, et toujours les garder loin de la véritable et vivante chose que recherchent leurs âmes. Lire les écritures concernant la puissance de la vie que les saints autrefois appréciaient, les ordonnances et le ministère vivant, leur douce marche et leur fraternité dans la lumière, la présence de leur esprit dans leur adoration, et au cours de leur entière vie, leur amour sincère dans l'esprit, et leur tendre support des uns envers les autres concernant les faiblesses, les doutes et les différences ; toutes ces expériences des saints ne gênèrent seulement qu'un soupir de pouvoir les vivre. Car ces idéaux ne sont pas destinés à pourrir, mourir et être perdu, dans le but de faire cesser la puissance de l'Esprit, et ses révélations, (comme plaide l'esprit prostitué, qui est sorti de la vie) ; mais ces idéaux sont plutôt destinés à augmenter et croître, et dans les derniers temps à abonder plus que tout avec la puissance et la gloire de la vérité. afin d'être satisfait lisant au sujet de goûter et savourer les choses c'est être satisfait des formes mortes et des voies ; ces personnes doivent être complètement ensorcelées, et entièrement privées de leurs sens, étant rendu ivres mort avec le vin mélangé de la prostituée dans cette sombre nuit de l'apostasie ? Oui, les croyants sont ivres, ils ont entièrement bu la coupe, et ils sont fortement dépassés, et leurs coeurs surchargés de fortes liqueurs ; ce qui les rend même fou au point d'attirer les autres dans leurs lits de fornication, et de se lever eux-mêmes dans une grande rage, et d'appeler aussi les magistrats pour leur propres défense. Oui, comme la femme bruyante, ils font beaucoup de bruits au sujet d'ordonnances, de devoirs, de ministère, d'église, etc., (« J'ai étendu des couvertures et parfumé mon lit », a dit la femme lubrique, la femme au coeur subtile, Prov 7:16-17.), mais ils ne considèrent pas sobrement celle qui est peinte, et ce qui est la vérité. Nous avons trop longtemps couru sans réfléchir après ces choses ; il est désormais temps de rester tranquille quelque temps, et d'attendre de cuver notre vin avec lequel toute notre intelligence a été renversée, de sorte que nous puissions entrer dans la sobriété, et une modération apte à être conduit par l'Esprit de la vie en dehors du lit de la fornication, et hors des voies, des adorations, et des ordonnances, et des devoirs de fornication, et entrer dans le lit de l'esprit sans tâche. Maintenant, celui qui adore Dieu convenablement, doit ressentir la vie à l'intérieur, et cette vie élevée et fortifiée par celui qui l'engendre ; et ceci savourera la mort ; et, et en suivant fidèlement son guide, sortira du monde de la mort ; même ce monde dans lequel habitent tous les faux prophètes, et dans lequel fleurissent toutes ces fausses voies et adorations, et devoirs, ordonnances, ministères, etc., qui sont mis en place. maintenant ces péchés secrets de Babylone sont les mêmes que ceux qui sont ouverts et évidents ; la grande différence c'est leur secret, leur manière de paraître sans péchés, leur peinture, leur couleur, par lesquelles ils font avaler qu'ils sont saints et bons. Comme par exemple : Il y a la fornication, (ou l'adultère de la vie), dans la plus fine, dans la plus pure voie d'adoration que l'homme puisse inventer ou imiter ; mais la fornication n'apparaît pas si clairement ici, mais ceux qui ont bu de la coupe prennent ces choses pour les voies et les engagements de Dieu. Ceux qui ont établit l'église de la prostituée, ne l'appellent pas ainsi, et ne pensent peut-être pas que c'est ce qu'elle est ; ceux qui ont mit en place le ministère de la prostituée, ou ses ordonnances, ne leur donnent pas ce nom, mais appellent ces choses les ministères et ordonnances de Christ : pourtant ceci est aussi vrai, tout autant de la fornication de la vie, que les plus évidentes voies d'adorations païennes. Oh voyez-cela ! voyez-cela ! Si vous avez lu les Écritures, et que vous placez votre confiance dans des pratiques que vous y trouvez mentionné, sans que se lève en vous quelque chose de vivant, et sans en avoir suivit la direction, vous avez fait ceci par les conseilles de la prostituée ; et en ceci vous avez commit fornication, en errant loin de la vie. Car la véritable adoration se trouve en esprit et en vérité, et c'est la nouvelle naissance que Dieu cherche pour que celle-ci puisse l'adorer ; mais l'esprit de l'homme qui met sa confiance dans ces choses, le Seigneur l'abhorre et le rejette. Et cet esprit ne peut jamais être nettoyé de cette manière, et être prêt à entrer dans le lit de Christ ; mais seulement obtenir une image venant des écritures, et entrer dans le lit peint et le sein de la prostituée, où il demeure non renouvelé, inchangé, non mortifié, au milieu de tous ces grand propos et de sa profession de ces choses. Et donc l'Écriture, les Saintes Écritures de Vérité, (qui furent apportées par le pur Esprit de Vie), sont utilisées par l'Esprit de la Prostituée dans le but d'éloigner de la vie. Car quelles personnes, qui ont forniqué loin de la vie, n'utilisent pas les Écritures pour maintenir leur leur prostitution, et aussi pour charmer les autres dans leur prostitutions ? Toutes sortes de gens prétendent que leur propre voie et de culte sont la voie et le culte qui sont en accord selon les écritures ; et si quelques uns se rassemblent hors de cette sorcellerie, dans la puissance de Dieu, alors les ensorcelés disent que ce sont ceux-là qui sont ensorcelés. Ainsi comme pour toutes les abominations de la terre, toute les souillures qui corrompt le coeur, se trouvent sous la jupe de la prostituée, même dans ses vêtements les plus raffinées ; car sa religion, son adoration, sa profession, ses pratiques, ne suffisent pas à la purification de la conscience, mais seulement à peindre les vieux sépulcres, où loge la pourriture intérieure. La blessure n'a jamais été examinée en profondeur ; le coeur n'a jamais été complètement circoncit ou baptisé ; le vieil homme ne fut jamais enlevé, ou l'homme nouveau revêtu ; le sang qui purifie, (qui nettoie vraiment le péché ), ne fut jamais ressenti dans sa vertu et sa puissance. Ils n'ont qu'une perception et parlent, qu'ils sont lavés en Christ, à partir de notion qu'ils ont volé dans les Saintes Écritures ; mai mais non provenant de la véritable réalité expérimenté dans la vie et la puissance dans leurs consciences. Et donc la mauvaise nature demeure toujours, le mauvais coeur de l'incrédulité se trouve toujours en eux, et ils manquent la vie, ils leur manquent la puissance, ils leur manquent la puissance, ils leur manquent l'amour, ils leur manquent l'humilité, ils leur manquent la douceur, ils leur manquent la patience, ils leur manquent l'innocence et la simplicité de l'agneau et de la colombe. Et lorsque le Seigneur vient pour provoquer leur jalousie par l'éclat de sa lumière, et par l'apparition de sa puissance en quelques uns de ceux qui le méprisent, alors l'orgueil, la passion, l'envie, les coeurs enflammés, les durs discours, les fausses spéculations avec le reste de l'inimitié qui qui demeurent toujours avec eux, s'agite et s'élève contre la vie et la puissance, et leur hypocrisie est rendu manifeste. Oui, quelques uns des plus strictes d'entre eux peuvent ridiculiser et se moquer de l'apparition de la vie ; si fort en eux sont le mal et la nature non mortifiées, et si prétentieux ils sont dans leurs voies et leurs pratiques, à cause de leur couverture, sous laquelle toute cette iniquité, pour la plupart, demeure cachée sous leurs yeux. Mais, pour tout cela, elle est là ; la lampe du Seigneur sondera cela, et vos propres yeux verront cela, et trouvera en vous-mêmes le sanglant Cain, Ismaël le moqueur, Esaü le profanateur, le Juif non circoncit ; qui est en colère parce que c'est le sacrifice de son frère qui est accepté, et pas le sien ; qui dédaigne et tourne en dérision la vraie semence de la vie, l'héritier vivant ; qui chasse dehors cette nourriture agréable à cette nature qui doit être affamé ; qui crucifie le Seigneur de gloire à cause de sa méchanceté, et parce qu'il n'apparait pas dans cette voie de dévotion et de sainteté dans lesquelles ils l'attendent. Et il n'apparaîtra jamais ainsi ; mais il renversera tout ce que vous avez mis en place, et mettra en place ce que vous avez dédaigné. Ceci est l'oeuvre du Seigneur, et cela est merveilleux à nos yeux. Maintenant il y a plusieurs péchés pour lesquels l'esprit du Seigneur a reproché Babylone, et qui lui seront comptés, ainsi qu'à tous ceux qui ont participé avec elle ; certains dont je puis mentionner ici, tels que : 1.) Sa profonde fornication loin de la vie, sous prétexte d'honorer et d'adorer celle-ci., (Ne soyez pas offensés que je commence encore avec cela, voyant que c'est aussi mentionné avec les autres péchés de celle-ci. Apoc 18:3-9.), elle prononce de belles paroles ; elle demande à ce que s'établisse l'adoration de Dieu, et un ministère divin, et les ordonnances de Dieu dans une nation ; mais la choses n'est pas ainsi aux yeux de Dieu, mais dans tout ceci ce qu'elle recherche c'est l'accroissement de sa prostitution. Et ceci était, et c'est, la voie de la montée de l'antéchrist ; il entre dans la forme, il réclame la forme ; et par la forme qu'il réclame, il mange la puissance. Si l'antéchrist pouvait parler directement contre la puissance, (sans d'abord s'y glisser, et établir une forme, et la réclamer), il serait bientôt reconnu ; mais, sous une forme et une profession de la vérité, il se cache, et y recouvre son esprit d'inimitié et de persécution ; et ici il peut secrètement et en toute tranquillité frapper les innocents, et combattre cet Esprit, cette vie, et cette puissance, dans lequel, lui même dans sa forme, fait profession d'être soumis. Et celui-ci est le loup en vêtements de brebis, qui, par sa belle apparence de laine de mouton sur son dos, couvre sa nature vorace aux yeux des spectateurs. Maintenant, il y a trois sortes de fornications, l'une dont cet esprit est toujours coupable, parfois coupable de toutes.
Maintenant s'il y a un oeil vraiment ouvert en chacun dans la lecture de ceci, combien il lui sera facile de voir clairement la prostitution, la fornication, l'adultère, généralement dans les pratiques religieuses des hommes, dans leurs églises, dans leurs ministères, dans leurs ordonnances, dans leurs prières, dans leur cours en entier ! Oh comment pensez-vous, que l'oeil du Dieu jaloux voit ces choses ! mais vos yeux, qui sont retenu captifs ici, ne peuvent voir cela. Le Dieu du monde, avec son brouillard, vous a obscurci ; la grande prostituée, avec ses sortilèges vous a enchanté, et vous êtes ses esclaves, vous êtes enivrés avec sa coupe ; et comment pouvez-vous juger sobrement soit de votre propre condition envers Dieu, ou concernant vos pratiques dans la religion ? 2.) Ses blasphèmes notoire. Après avoir forniquer loin de la vie, et de l'Esprit, alors elle blasphème la vie, et la sainte, pure puissance et mouvances de l'Esprit. « La femme qui s'est assise sur la bête de couleur écarlate, (avec laquelle les rois de la terre ont commis fornication ; et ceux qui habitent [toutes les nations] sur la terre ont été enivrés du vin de sa fornication.), était pleine de noms de blasphème. » Apoc 17:2-3. Oui, la bête qui la porte, qui avait plusieurs têtes, cornes, et couronnes, il avait aussi sur ses têtes « des noms de blasphèmes ». Apoc 13:1. « Et il lui fut donné une bouche qui proférait de grandes choses et des blasphèmes. » ver. 5. Et lui, avec la prostituée, ensembles, (car il a fait cela par son esprit et son incitation, par la vertu du vin qu'il avait bu de sa coupe), « ouvrirent leur bouche en blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom et son tabernacle, et ceux qui demeurent dans les cieux ». ver. 6. Ceci fut l'oeuvre de la langue, dans chacune des têtes de la bête ; à savoir, pour blasphémer la vie, pour blasphémer la vraie puissance vivante, dans tous les âges et générations, depuis l'apostasie de la vie et de l'esprit des apôtres.
Maintenant il y a un double blasphème, dont la prostituée, et les puissances de la terre qui la servent, sont coupables.
Israël, qui avait la Loi et les Prophètes, les vraies ordonnances et les vrais Prêtres, pourtant ils « ils appelaient le mal bien, et le bien mal ; ils mettaient la lumière pour les ténèbres, et les ténèbres pour la lumière ; ils mettaient l'amer pour le doux, et le doux pour l'amer ». Ésa 5:20. « Ils étaient tellement sages à leurs propres yeux, et si prudents ; si fort pour boire du vin, et hommes vaillants pour mêler des boissons fortes, (qui justifient le méchant pour un présent, et qui ôtent aux justes leur vertu !) », ils ne peuvent être convaincu par la LUMIÈRE de DIEU, brillant dans les prophètes, par leur « mépris de la Loi du Seigneur, et leur rejet de la Parole du Saint d'Israël ». Ésa 5:21-25. Non, ils étaient des observateurs de la Loi, et écoutaient les prophètes et prêtres de la Loi. Jér 5:31. Par conséquent, quand vint le châtiment débordant, il ne devait pas venir près d'eux : Oui, quand les vrais prophètes de l'Éternel les ont menacé par Sa venue avec sa terrible vengeance, et son oeuvre étrange, eux, dans un esprit hautain et confiant, de répliquer, « Qu'il se hâte, qu'il accélère son oeuvre, afin que nous la voyions » ; Ésa 5:19. À quel point étaient-ils aveugles pour ne pas voir leurs blasphèmes ; en appelant le mal bien, le bien mal, etc. Oui, durant les jours des apôtres, on parlait en mal du chemin de la vérité, et les synagogues de Satan s'établirent, et les blasphèmes se multiplièrent rapidement à partir de ceux qui tenaient le vraie forme, mais qui reniaient la puissance, même alors que le déversement du Saint-Esprit, et et que les révélations de l'Esprit abondaient : comment peut-on s'attendre à ce qu'il en soit autrement maintenant, alors que l'Esprit devient chose étrange, que le fait de mentionner une telle chose comme d'être mené par l'Esprit, ou d'agir par l'Esprit, soit devenu ridicule ? et les enseignants mêmes de la nation, (qui doivent parler par l'Esprit, s,ils parlent la parole de Dieu), crient que la révélation a cessé, et considèrent cela comme une chose répréhensible qu'un homme puisse prétendre parler dans la puissance et la direction de l'Esprit. Maintenant ce double blasphème suit nécessairement la fornication : quiconque commet adultère hors de la vie, blasphème la vie, dans toute sa connaissance, dans toute son adoration, dans toute sa religion. Il appelle cette prière celle qui n'est pas une prière ; une ordonnance celle qui n'est pas une ordonnance ; une église celle qui n'est pas une église ; un ministre celui qui n'est pas un ministre ; et ce qui, en réalité, est une prière, une ordonnance, une église, un ministre, il les renie et leur profère des blasphèmes ; et ne peut faire autrement, jusqu'à ce que le juste jugement du Seigneur purge le vin de la prostituée hors de lui, et qu'il soit ramené de nouveau à cette vie et à cet esprit, loin (dans toutes ces voies d'adorations, ces inventions, et ces imitations)desquels il est allé se prostituer. La prostituée, au coeurs de tout ces âges, a placé le blasphème sur le dos de ceux qui, à différent niveaux, ont été conduit par l'Esprit du Seigneur loin de ses prostitutions ; mais maintenant le Seigneur les libère de cela, (eux qui ont furent longtemps accusés injustement ), et charge cela sur la prostituée, et elle ne peut échapper à son jugement ; car même si elle a revêtu des robes aussi élégantes et des apparences, pur ressembler à l'Épouse et l'Église de Christ, le Seigneur peut quand même distinguer et reconnaître son Épouse, bien qu'elle soit nue dans le désert, et sans son vêtement ; et Il peut aussi reconnaître l'esprit de la prostituée, même si celle-ci est vêtu des habits de l'Église ; et Il peut charger ses blasphèmes, (prononcé contre lui, son tabernacle, et ceux qui demeurent dans les cieux), sur elle. 3.) Idolâtries évidentes ou plus raffinées. « Petits enfants », a dit Jean, « gardez-vous des idoles ». 1 Jean 5:21. Il a vu l'antichristianisme se développer rapidement, plusieurs antéchrists étant déjà venus ; et maintenant, (disait-il), demeurez dans l'onction, et gardez-vous des idoles. Sans une surveillance très stricte, sans une puissante préservation par l'onction, il a vu que l'idolâtrie se serait même introduit parmi eux, qui avaient goûté la véritable puissance et la vertu de la vie. Mais comment se garderont-ils de l'idolâtrie, eux qui ne connaissent pas l'onction, mais qui pensent que les révélations ont cessé ? Celui qui n'achète pas l'or éprouvé de Christ, (Apoc 3:18), comment peut-il éviter d'acheter de l'or non éprouvé de l'antéchrist, ou de l'argent, ou du cuivre, ou du bois, ou de la pierre, qui sont objets de trafics de la part de ses marchants, et transformés en idoles ? Apoc 9:20. Si vos yeux sont oint du véritable collyre pour les yeux, vous pouvez voir et lire la parabole. L'idolâtrie c'est l'adoration de Dieu sans son Esprit, (c'est la pure et simple vérité de la question). Le fait d'inventer des chose à partir de la pensée charnelle, ou d'imiter des choses que les autres, qui avaient l'esprit, faisaient en esprit, par ordre de l'Esprit, pour vous qui imitez et et pratiquez ces choses sans l'esprit, cela est de l'idolâtrie. Une église inventée, un ministère inventé, un culte inventé ; une imitation d'église, une imitation de ministère, une imitation de culte, dépourvu de vie, sans l'esprit, toutes ces choses ce sont les oeuvres des mains des hommes, et ce sont des idoles, et tout ce qui est fait à l'intérieur est une idolâtrie. Apoc 9:20. Il s'agit d'une religion sans vie, d'un culte sans vie, d'une fabrique pour l'idolâtrie ; et tout l'ensemble du culte et du service, est de l'idolâtrie. Car le Dieu vivant, le Seigneur Dieu de puissance et de vie sans fin, est uniquement adoré par son Esprit, et dans la vérité de cette vie qu'il engendre dans le coeur ; et toute autre adoration, même si elle peut sembler spirituelle, est idolâtre. Ah ! croyants, croyants ! Si vous saviez de combien de services et de prières aux idoles vous avez surchargés le Seigneur, et à quel point vous avez été adultères loin de Lui, alors qu'il vous semblait que vous vous approchiez de lui, vous baisseriez vos têtes pour pleurer ! Car, quoi que vous ayez faits pour adorer Dieu, sans la conduite et la présence de Son Esprit, ce fut de l'idolâtrie. Parce que l'adoration de Dieu, en vertu de l'évangile, « se fait dans l'Esprit et dans la vérité », et cela est nécessaire à ceux qui sont dans l'Esprit et dans la vérité, et non pour les autres. Jean 4:23. Car ce sont ceux-là seuls que le Seigneur recherche comme adorateurs ; et le Seigneur n'acceptera personne d'autre pour l'adorer, que ceux qu'Il recherche. Et si d'autres veulent se faire eux-mêmes confiance dans son adoration, ce n'est pas accepté ; et ils n'adorent pas ainsi le véritable Dieu, mais ils « adorent ils ne savent quoi » ; et toute leur condition et leur comportement ici est une condition et un comportement idolâtre.
4.) La magie, la sorcellerie, les divinations, et enchantements, (Je ne parle pas de la magie ou de la sorcellerie externe ; elles ne sont qu'une ombre ou figure du mystère intérieur de cet esprit de tromperie noir et obscur, qui apparaît en tant qu'ange de lumière, qui pourrait charmer et tromper). « Ils ne se repentirent pas non plus de leur magie. » Apoc 9:21. Cette fausse église, cette femme adultère, elle a sa coupe d'or, et son vin mêlé ; et avec cette coupe elle charme l'oeil, avec ce vin elle enflamme le coeur, et intoxique le cerveau. Elle invente des manières et des cultes comme pour le vrai, ou elle imite les vraies manières et apparences de vie ; et lorsque le pauvre jeune homme simple est indépendamment à la recherche de Dieu, à partir de quelques vraies touches de sa vie, avant que celui-ci vienne à connaître l'Esprit de vie, avant qu'il parvienne à se marier à l'Agneau, elle arrive avec sa coupe d'or, et avec son vin tentant, elle ensorcelle le pauvre coeur, et alors elle l'attire dans son lit coloré. Aimeriez-vous Dieu ? disait-elle. Voudriez-vous l'adorer correctement ? Voudriez-vous avoir la fraternité avec Lui ? Voici, c'est ici le chemin ; c'est ici l'Église ; voici les ordonnances ; voici le ministère ; voici les moyens. Vous devez vous attendre à Dieu en usant des moyens, et les moyens les voici. Les saints d'autrefois ne faisaient-ils pas de même ? Ne rencontraient-ils pas Dieu ici ? Ne servaient-ils et n'adoraient-ils pas Dieu de cette manière ? Ne venez-vous pas ici vous-aussi ; faites-vous comme ils faisaient ; appréciez-vous ce qu'ils appréciaient. Oui, mais vous femme prostituée, Dieu vous a t-il déjà mandaté une manière sans son esprit ? Vous délaissez la chose importante, oui, en effet, la seule chose derrière vous, la seule qui est acceptée, et sans laquelle rien n'est accepté. Et ceci est le comportement de la prostituée ; dans toutes ses transformations, dans tous ses appâts, dans toutes ses tentations, elle laisse quand même l'esprit derrière elle. Elle peut aussi bien parler de l'esprit, pour se cacher encore plus, (parce que la lettre de l'écriture y est bien exprimée) ; et enseigner aux peuples à chercher et s'attendre à l'esprit, mais de la façon dont il ne doit jamais être reçu : car celui qui commence dans la religion que ce soit pour prier ou pour adorer, ou pour chercher la connaissance de Dieu, sans l'esprit, ne rencontrera jamais l'esprit de cette manière ; mais ce genre de connaissance, de religion, et d'adoration qui lui sont propre, doivent premièrement être brisées, et il doit devenir un fou, et recevoir l'esprit comme un fou, (en dehors de toute sa connaissance et sagesse religieuse qu'il avait autrefois accumulé) ; et par la suite, suivant l'esprit qui est ainsi reçu, il sera conduit dans la véritable sagesse. Maintenant remarquez ce qui suit, vous qui avez à coeur de comprendre. Cet esprit de tromperie, cet esprit d'adultère, cet esprit de divination et de sorcellerie, (« qui par sa magie trompe toutes les nations », Apoc 18:23), au début est entrée curieusement vêtu de toute sorte de ruses d'injustices. Il a l'exacte forme de vie, (la vraie forme de piété), et un esprit vif en lui. Il a la forme de connaissance, et la forme d'adoration, et avec ces choses il est venu tenter, et éloigner de la vie et de la puissance ceux qui qui étaient dans la vie et dans la puissance ; et il a prévalu sur ceux qui ne sont pas restés près de l'onction. Mais après avoir vaincu et s'être emparé des territoires de l'Église, alors il pouvait aisément corrompre la forme ; et c'est ce qu'il fit, et s'orienta vers une multitude d'inventions et de folies, (comme on peut voir de nos jours parmi les papistes). Maintenant ceux ci sont aisément dévoilés, et vus par l'oeil simple, ordinaire, honnête, avec un peu de lumière. Par conséquent l'esprit adultère, quand elle perçoit qu'elle a été dévoilée, elle change de forme et de vêtements, et reviens de nouveau peu à peu, (tel que nécessaire), aux formes de connaissance et d'adorations avec lesquelles elle était parée la première fois où elle a trompé : pourtant elle est toujours la même, et cela pour garder le coeur pauvre et simple encore de son côté, loin de la vie et de l'Esprit. Et étant ainsi colorée, ainsi décorée, détenant ainsi la connaissance des Écritures et les manières d'adoration des Écritures, elle est la plus subtile sorcière, la plus subtile ensorceleuse, capable de séduire tout oeil, mais qu'est-ce qui est révélé dans la Lumière. Avec ses « Voici, Christ est ici, et voici, Christ est là », elle séduirait même les élus, si cela était possible ; mais ce n'est pas possible. Car ils sont enseignés par l'Esprit à ne pas s'éloigner, et l'onction intérieur les préserve. Et celui qui ne connaît pas cette préservation est ensorcelé par elle ; et sa crainte de Dieu est celle qui peut être enseignée par les préceptes des hommes, et pratiqués sans la connaissance de la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ, cela étant la règle, le guide et la préservation des saints. Car comme les apôtres étaient des « ministres propres, non pas de la lettre, mais de l'Esprit du nouveau Testament », 2 Cor 3:6. donc ceux qui reçoivent leur ministère, (ou ce qu'ils ont apporté), reçurent non seulement la lettre, mais l'esprit ; et ils étaient préservés non pas par la lettre, mais par l'esprit, et ils furent rendu capables d,éprouver les paroles, les choses et les esprits, non pas par la lettre, mais par l'esprit. mais l'esprit adultère s'est détourné de cela, et elle a séduit les autres ; premièrement en les possédant que l'esprit ne doit pas être recherché, et ensuite les persuadant qu'ils peuvent faire du mieux qu'ils peuvent sans l'esprit : et ensuite, (ayant ainsi préparé les gens), elle sort ses marchandises. Voyez, disait-elle, c'est ceci le chemin ; pratiqué par les saints ; faites de même vous aussi. Mais vous devez recevoir l'esprit des saints avant que vous puissiez soit connaître ou adorer ; ou que vous puissiez connaître ou adorer cela : et dans ce sentier de magie et de sorcellerie loin de la vie, vous ne trouverez jamais la vie ; mais le plus loin vous sortirez, vous serez de plus en plus étrangers d'elle, et en deviendrez un ennemi de plus en plus grand, et de plus en plus en amour avec la prostituée, et ses sentiers d'adultère et ses plaisantes voies de dévotions, par lesquels le faux esprit en vous est réveillé et nourrit ; non pas avec le pain de vie de la main de l'esprit, mais avec des paroles, ou des formes de connaissance, des manières d'adorations inventées, ou imitées ; qui ne font que titiller l'entendement, ou le côté affectueux de l'homme, mais qui n'atteint point la vie ; mais cela même qui devrait servir le Seigneur, est là mais ne s'est pas levé, mais il est toujours lié par les liens de l'iniquité. 5. Luxure, excès, et plaisir. Elle est riche de par sa marchandise, et elle apprécie cela pleinement, elle prend plaisir à cela. Elle construit de somptueuses maisons, porte de riches apparats, délicieusement coûteux, (lire spirituellement avec l'oeil spirituel). elle est riche en connaissance, riche en manières d'adorations, riche en devoirs, riche en pratiques et performances religieuses. Et alors qu'elle gagnait ceux-ci par sa propre volonté, (sans la direction de la vie), et par sa propre recherche et sagesse ; ainsi elle peut en faire usage selon sa propre volonté, et selon la direction de sa propre sagesse. Elle peut jeûner quand elle le désire, louer quand elle le désire, prêcher quand elle le désire, prier quand elle le désire, chanter quand elle le désire, méditer quand elle le désire, apporter sa connaissance aux autres lorsqu'elle le désire. Regardez les Papistes ; combien ils sont riches en bâtiments extérieurs, en cérémonies somptueuses, en temps d'adorations, en manières de mortifications et de pénitences, en jeûnes, en festins, etc. voyez les différentes sortes de Protestants ; ils ont leurs richesses eux-aussi ; leurs églises, leurs bâtisses, leurs arts, leurs sciences, leurs langages, leurs corps de divinité, leurs cas de conscience, etc. Ils peuvent ouvrir tout le corps de religion, résoudre tous les doutes, expliquer toutes les écritures, etc., « la grande ville qui était vêtue de fin lin et de pourpre et d'écarlate, et parée d'or et de pierres précieuses et de perles » ! Apoc 18:16. Et elle était assis sur le trône en reine, vivant dans les délices, et prenant ses plaisirs, mais à cela ses tourments et son deuil seront proportionnels. Apoc 18:7. Oui, elle avait des trésors et assez de luxes pour faire que tous les riches marchants veuillent faire commerce avec elle. Apoc 18:19. Quelle connaissance, quelle fine nourriture, peuvent bien désirer les plus sages et les plus puissants de la terre, dont elle n'avait pas déjà pour eux ?, (voir Apoc 18:3,9). Mais Sion, pendant tout ce temps, était couchée dans la poussière, et elle était méprisée : elle n'avait aucun bâtiment, aucune clôture, mais elle avait été foulée aux pieds par tous les animaux impurs : ses témoins avaient été revêtus de sac de tissus, (un vêtement que tous les habitants hautains de Babylone dédaignent) : sa nourriture était rare dans le désert, seulement un peu de manne, (qui, pour Israël charnelle, qui convoitaient une riche et grande connaissance, est considéré comme un pain léger, et que leur âmes bientôt détesta) : qu'elle n'avait pas en abondance, mais seulement une petite portion chaque jour, de la main de celui qui donne gratuitement, suffisamment pour maintenir en elle la vie alors qu'elle était dans le désert, et lui fournir la force de donner son témoignage contre Babylone, autant que le Seigneur vit qu'il était bon d'y appeler quelques unes de ses semences. Maintenant quel croyant peut vouloir manger avec elle à présent, et attendre pour sa future richesse, plénitude, beauté, et gloire ? Non, non ; ils ont vécu si longtemps dans la richesse, et régalés à Babylone, qu'ils ne savent pas manger le pain de l'affliction, et boire l'eau de l'affliction, avec la triste et désolée Sion : et pourtant c'est le seul chemin ou passage hors de Babylone pour entrer dans Sion. Ceux qui ont été riche et gras, et très bien nourris là , doivent devenir pauvre et maigre, et ressentir la faim, et ne doivent pas recevoir de pain de vie ; non, pas même les croûtes. Et en ce triste jour, et en cette condition de misère, les pauvres qui reçoivent l'Évangile sont visités, les morts qui reçoivent la vie sont ressuscités. 6. L'adoration du Diable. « Toute le monde était dans l'admiration et ont suivit la bête. Aussi ils adorèrent le dragon. » Apoc. 13:3-4. Le dragon, ce serpent ancien, est le Diable et Satan. Apoc 20:2. Il n'y a aucun autre adoration de Dieu sous le nouveau Testament, autrement qu'en esprit et en vérité ; et celui qui adore autrement, n'adore pas Dieu, mais adore cet esprit qui enseigne à adorer en dehors de l'Esprit de Dieu, et en dehors de la vérité. Toute prière ne sont pas des prières à Dieu, mais uniquement cette prière qui est faite dans l'Esprit et qui vient de l'Esprit. Toutes les ordonnances, ou devoirs, ne sont pas toutes de Dieu, ou ne sont pas tous un devoir accomplit à Dieu ; mais uniquement ceux dans lesquels Dieu conduit, et guide et préserve. C'est de cette manière que toute la terre s'est éloignée du Seigneur ; c'est à dire, en recevant loin de son Esprit. Ils font valoir les pratiques religieuses ; les devoirs, les ordonnances ; les moyens, les moyens ; une église, une église, (comme firent les Juifs « le temple du Seigneur, le temple du Seigneur »), mais ils trouvent l'église, avant d'avoir trouvé l'Esprit du Seigneur ; et alors ils ne trouvent pas l'Église qui est en Dieu, l'église qui est de sa construction ; mais, pauvres coeurs ! ils construisent un bâtiment du mieux qu'ils peuvent, selon le modèle qu'ils trouvent dans les Écritures et donc ils ne sont pas une habitation pour Dieu dans l'esprit, mais ils sont étrangers à la vie et à l'esprit dans toute leur adoration ; et donc ils ne sont pas trouvés par l'Esprit, (qui les sondent eux et leur adoration), adorant Dieu, mais plutôt « les oeuvres de leurs propres mains, et le diable ». Apoc 9:20. Car cette charge est valable contre tous les habitants de Babylone, même pour les plus hauts et les plus rigoureux d'entre eux, que ce soit dans les formes, ou en dehors des formes. Il y a beaucoup d'hommes, qui sont vraiment zélés et dévoués dans leurs façon d'adorer, auxquels l'Esprit ne leur a jamais enseigné la façon d'adorer Dieu, et qui ne connaissent pas du tout comment adorer Dieu : mon âme a vraiment très pitié d'eux. Ils ont reçu dans leur compréhension, venant de la lettre des Écritures, que Dieu doit être adoré en esprit, et que Dieu donnera son Esprit à ceux qui le Lui demandent. Ils ont demandé, et ils espèrent qu'ils ont l'Esprit ; mais pauvres coeurs trompés ! ils ne savent pas de quel esprit il s'agit, ni dans quel esprit ils agissent, ni quel esprit ils servent ; et dont ils périssent par manque de connaissance, la clé qui leur a été caché. Maintenant puissent-ils considérer que : Il n'y a que deux esprits ; l'Esprit de Dieu, et l'esprit de Satan : dont un qui guide tous les hommes dans leur dévotion et religion, et un qu'ils servent à l'intérieur. Celui qui est guidé par l'Esprit de Dieu, sert Dieu, il adore Dieu ; celui qui est conduit par l'esprit de Satan, ne sert pas Dieu, mais cet esprit qui se présente dans le temple de Dieu, comme étant Dieu, et donne de telles démonstrations qu'il est Dieu, qu'aucune chair ne peut nier. 2 Thes 2:3-4. Voici maintenant la grande tromperie. Satan est facile à voir dans l'impiété, dans l'évidente méchanceté ; et les hommes qui se retrouve ici, il va de soit qu'ils servent le diable ; mais celui qui est assis en roi dans les églises rassemblées, dans les devoirs, dans les ordonnances, dans les voies de renoncements à soi-même et dans les mortification, et qui est adoré dans ces choses, celui-ci il est difficile de le voir. Toutefois, il est adoré par tous ceux qui ne sont pas guidés par l'Esprit du Seigneur, ou qui adorent en tout temps sans Son Esprit. Considérez ceci, vous qui êtes sage en matière de religion, et qui lisez avec soin les Saintes Écritures, et qui amassez des connaissances, des règles d'adorations, et des mises en oeuvres de promesses, etc. Faites-vous ceci dans la vie et l'Esprit de Dieu ; ou selon voter propre sagesse, et selon votre propre compréhension ? N'est-ce pas la sagesse de cet esprit qui est en dehors de la vérité, qui vous guide dans vos recherches de la vérité ? Oh, êtes-vous au service de cet esprit que le Seigneur hait, mais revenez à celui, loin duquel, dans tout ceci, vous errez, et que, dans tout ceci, vous ne pouvez servir ni adorer. Et ne laissez plus votre religion être de simples pratiques de ce que les saints pratiquaient autrefois, (car vous pourriez faire cela sans le même esprit), mais en cédant à cette vie, et à cette puissance, et ce pur Esprit qui les conduisait. Et une fois que vous vous êtes joint à cela, n'allez pas prescrire à l'Agneau le chemin qu'il devrait prendre, mais « suivez l'Agneau, partout où il va ». Ne dites pas au Berger, (par votre sage rassemblement), le chemin dans lequel il doit vous conduire ; mais reconnaissez la voix, et suivez-la ; car ceci je peux vraiment témoigner, que si une fois vous venez dans la fidèle et véritable lumière pour suivre l'Agneau, il vous conduira dans des sentiers que vous n'avez pas encore connu, et hors des sentiers que vous connaissiez. Provenant de la Parole du Seigneur à l'intérieur :
7. Obliger les autres à adorer. Apoc 13:15-16. La fausse femme et la bête mettent en place un culte volontaire, et ils ne savent pas pourquoi personne ne veut s'y soumettre volontairement. Ils peuvent leur donner des raisons, ils peuvent leur donner des arguments provenant des Écritures ; et s'ils ne veulent pas céder à ceux-ci, ils sont alors considérés comme étant entêtés et réfractaires, et doivent être contraint par la force physique. Ceci a été le moyen généralement employé sur tout le territoire de Babylone ; mais cela démontre qu'ils sont eux-mêmes égarés loin de la vérité, (et par conséquent inapte et incapables d'enseigner les autres) : ce sur quoi Dieu travaille est la conscience, qu'il convainc par la lumière de son Esprit ; et aucune autre lumière ne peut la convaincre. Donc cela même qui fait que l'hommes cède aux pratiques, ou aux voies d'adorations, jusqu'à ce qu'il soit pleinement convaincu, c'est le diable. « Mon fils, donne-moi ton coeur », a dit Christ, la sagesse de Dieu : ne vient pas à moi avec offrandes et sacrifices, mais donne moi ton coeur. mon fils, donne moi tes genoux, donne moi ton obéissance aux voies que j'ai établis, donne moi ta conformité, a dit l'antéchrist, a dit la sagesse adultère : et si quelqu'un refuse, elle les contraint par la force. Ainsi, comme « Jéroboam le fils de Nebath », elle fait en sorte, (ce qu'elle appelle), de faire pécher Israël : ou, comme Nebucadnetsar, elle met en place une idole, et force tous ses enfants à s'incliner devant elle. Ainsi la charge d'iniquité des multitudes se trouve sur la bête écarlate, qui impose sa coupe d'abominations et de souillure à tous ceux qu'elle peut, Apoc 17:4. forçant tous, petits et grands, dans tous les territoires, à recevoir sa marque, et adorer son image. L'oeuvre du ministre de Christ est de garder la conscience sensible, afin que la voix de Christ puisse être entendue, et que la loi de Son esprit de vie, (qui rend obéissant au Dieu de vie), jaillisse là : mais ceci est l'image, ceci est le chemin, agenouillez vous, conformez vous à elle, disent les ministres de l'antéchrist. Mais nous ne sommes pas convaincu aux yeux de Dieu que ceci soit le chemin, disent les pauvres âmes. C'est de votre propre faute ; vous pourriez être convaincu si vous le vouliez, disent les ministres de l'antéchrist ; Nous sommes prêts à vous donner les arguments et les écritures nécessaires pour vous convaincre ; comment ce fait-il que vous ne soyez pas convaincu ? vous devez être convaincu, autrement le juge aura à traiter avec vous. Ainsi ils s'efforcent d'endurcir la conscience, de sorte qu'ils puissent monter dessus et s'asseoir dessus, et de lui faire peur pour qu'il ne se soumette pas à son seul véritable et légitime roi. Oh, le chaos dans lequel se retrouvent les âmes par ce moyen ! le Seigneur exige cela de cette génération. Mais permettez-moi de poser cette question à tous les savants et les sages, dans toutes les régions de Babylone, peint sous quelque forme ou moyen que ce soit. Quelqu'un peut-il adorer correctement Dieu, avant d'être véritablement convaincu de Sa volonté et de Sa voie ? Quelqu'un peut-il être convaincu sans Sa Lumière et Son Esprit ? Cela est-il bien et acceptable aux yeux de Dieu que des personnes courent dans cette voie, dont vous dites être convaincu que cela est la voie, avant qu'eux-mêmes soient convaincu ? si cela n'est pas bien et acceptable, qui est-ce qui est sur le point de les contraindre ? Éloignez-vous avec vos armes charnelles ; et si vous voulez les attirer à Dieu, attirez-les avec ce qui est spirituel : mais si vous voulez tout de même employer la force physique, (courant vers les lois des hommes, et le pouvoir du magistrat), le Seigneur a ouvert un oeil, dévoilant ainsi votre nudité intérieure, et il est capable de la rendre manifeste sous le regard de tous les peuples ; et vous ne cacherez plus longtemps votre honte. Le peuple du Seigneur sera « un peuple désireux » de Le suivre « au jour de sa puissance » ; mais le peuple du Seigneur n,a pas voulu vous suivre aux jours de votre puissance, qui est près de sa fin ; et la fontaine même de votre supercherie, et de la tyrannie sur les consciences, est dévoilée et rendu manifeste. 8. La Persécution de ceux qu'elle ne peut contraindre à son adoration. Elle met en place sa propre forme de connaissance, elle établit sa manière d'adorer, et ceux qui ne veulent pas être amenés à reconnaître l'une, et qui pratiquent l'autre, elle place sur eux sa marque comme étant des personnes mauvaises, schismatiques, hérétiques ; ils ne doivent pas « acheter ou vendre ». Apoc 13:17. Ils doivent être bannis ou emprisonnés, ou peut-être mis à mort ; car elle est difficilement satisfaite, jusqu'à ce qu'elle ait bu le sang de ceux qui, dans une mesure remarquable, sont les témoins de Christ contre elle. Apoc 17:6. Il s'agissait là d'une chose dont Jean se demandait, avec grande admiration ; de voir cette femme, cette grande ville, hors de laquelle tous les aiguillons venimeux sont lancés contre les saints et les martyrs de Jésus, sous un prétexte de zèle pour l'Église et d'ordonnances du Christ. Car ceci est le moteur, par lequel le dragon fait la guerre à la véritable semence de la femme, (qui garde les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ), même par cette fausse femme qui chevauche la bête, dont la puissance et la force lui a permis de vaincre les saints. Elle a mis en place une manière de doctrine, une manière d'adorer dans une nation, et instaure des lois pour la défense de cela, et contre ceux qui ne veulent pas se soumettre à elle ; et ici elle est trop dur pour les saints ; de cette façon elle l'emporte sur les saints et les martyrs, et garde la vérité cachée, et maintient sa voie de tromperie ; qui, sans ce soutient, aurait tôt fait de tomber.
Cet esprit prostituée sent la venue de l'Esprit du Seigneur ; elle sent que ce sera bientôt sa mort, si elle ne peut le faire paraître odieux, et le supprimer : par conséquent elle chasse cet esprit, elle chasse cette vie et cette puissance que elle-même professe, (particulièrement si celle-ci apparaît dans certains comme étant vigoureuse et forte ) ; elle cherche à avoir l'avantage sur les serviteurs du Dieu vivant, les représentant aux yeux des puissances de ce monde comme des personnes dangereuses et des mauvaises pratiques, inventant toutes sortes de mauvaises rumeurs contre eux, et répandant cela parmi le peuple, de sorte que la vérité ne puisse débuter nulle part sur terre, mais que partout elle soit renversée par la violence de la multitude, ou par l'épée des magistrats offensés. Maintenant quel est le sujet de ce grand bruit et de cette fureur ? Pourquoi ceci ; Un Agneau s'est levé en toute innocence ; l'esprit pur et sans défense est apparu sur le terre ; la véritable vie, (qui dévoile l,hypocrisie et les formes mortes et les voies de l'esprit de la prostituée), se profile : par conséquent elle fait un grand tollé : Réveille-toi, peuple ! Réveille-toi ! l'Église est en danger : réveillez-vous, les magistrats ! magistrature et ministère vont tomber, si cet esprit comme un agneau est toléré Non, non : ceux-ci demeureront, mais Babylone tombera, et son mystère de l'iniquité est dévoilé, et sa tromperie de son injustice est rendue manifeste ; la véritable vie et la l'esprit se lèvera et prendra possession des coeurs des gens, et fera d'eux une demeure pur et convenable pour Dieu : e le peuple qui lui sera soumis, sentira cela, et appréciera cela ; même si les marchants de Babylone disent, les hommes ne pourront jamais devenir purs de leur vivant, mais doivent toujours avoir à supporter un corps de péché et de mort. Mais comment pourront-ils revêtir Christ, ceux qui n'ont pas ôtés le corps de péché ? Ceux-là qui sont rois et prêtres pour Dieu ici sur terre, sont-ils ministres dans leurs vêtements souillés ? Ce sont là quelques uns des péchés de Babylone, cette prostituée peinte, qui est subtil dans le coeur, et qui demeure dans l'attente de séduire, en l'absence de la véritable église, dont elle a prit les vêtements, l'apparence et la ressemblance. Et une fois qu'elle a fait tout ceci ; lorsque, comme l'Égypte, elle a gardé la semence en esclavage dans tous ses territoires et propriétés, dans chaque église qu'elle a établit, et par tous ses ministères et ordonnances ; lorsque, comme Sodome, elle a remplie la terre entière de ses souillures, de ses impuretés, et de toutes sortes d'abominations spirituelles ; lorsque, comme l'ancienne Jérusalem la servante, elle et ses enfants se sont moqués de l'esprit dans toute sont apparence, durant tout le temps de son règne, elle a foulé aux pieds et régenté ceux qui n'ont fait que parler de la venue du juste parmi son peuple, se vantant elle-même dans ses propres tromperies ; pourtant, après tout ceci, elle essuie sa bouche, et disait qu'elle n,avait fait aucun mal ; elle a fait cela pour l'évangile, pour l'église, pour le ministère, et les ordonnances, et la foi une fois transmise aux saints, et seulement contre les trompeurs, séducteurs, blasphémateurs, et hérétiques. Mais l'Esprit du Seigneur ne peut être ainsi séduit ; les nations ne seront pas non plus séduit, et tolérer qu'elle soit assise en reine sur leurs consciences ; mais elle verra la tristesse, et elle goûtera la joie au son de l'évangile éternel, lorsque une fois encore il viendra à leurs oreilles. Apoc 14:6,16:6-7. LE JUGEMENT DE BABYLONE Babylone la grande, cette grande cité des abominations, qui a régné sur toute la terre, qui a ensorcelé toutes sortes de croyants avec la coupe d'or de ses fornications, elle les a subtilement éloigné de la vie, et tenue tout genres captifs par la sorcellerie de sa tromperie, et elle a triomphé sur la sainte semence, rendant Sion, leur mère, désolée, assise dans la poussière, et piétinée par elle : cette grande ville, cette cité glorieuse, cette riche cité, cette merveilleuse et puissante cité, cette reine de la terre, (qui ne connaît pas ce qui a trait à la misère, la tristesse, la pauvreté, et la désolation de Sion), ainsi que l'antéchrist son roi et son époux, (qui s'est revêtu lui même des vêtements de lumière, et qui apparaît ressemblant au roi de Sion, et qui fut longtemps reconnu et adoré comme tel), doivent être jugés par l'esprit de la vie, qui surgit hors de la poussière de Sion. Et même si Babylone, la grande prostituée, (qui dans toutes ses transformations est toujours demeurée un ennemi de la vie), possède une grande puissance et une grande sagesse, et qu'avec ces deux choses elle peut se changer subtilement pour se sauver ; pourtant fort est le Seigneur Dieu qui la juge, et Lui aussi est sage ; et elle n'échappera pas à son jugement, mais Il la poursuivra avec ses voix, avec ses tonnerres, avec ses grêlons, avec ses tremblements de terre, avec ses plaies, avec ses malheurs, avec la coupe de son indignation, jusqu'à ce qu'Il l'aura rendu manifeste, jusqu'à ce qu'il l'aura brisé en morceaux, jusqu'à ce qu'il l'ait émietté et dispersé dans la poussière, jusqu'à ce qu'il l'ait jeté tout au fond de la fosse, où les pieds de Sion la piétineront pour toujours. Chantez, chantez, Oh habitants de Sion ! ne voyez-vous pas la couronne de l'orgueil tomber rapidement ? Le décret est scellé contre elle, elle ne peut échapper ; Oui, elle est tombée, elle est tombée ; elle est déjà prise au piège ; l'oeil de ma vie la voit, il se réjouit sur elle dans la puissance vivante. Les plaies du Dieu Tout Puissant, de la fureur de son indignation, rend visite à tous les territoire de Babylone, et passe sur toute sa terre. Rien ne peut l'aider à éviter le coup qui lui est porté ; aucun maquillage ne servira, nulle couverture ne la cachera, nulle profession, nulle pratique, nul devoir, nulle ordonnances, nulle église, nul ministère, ne peuvent servir à la cacher ; mais cet esprit est poursuivi par l'Esprit du Seigneur, et elle est retrouvée partout, et les plaies sont préparées et déversées sur elle. Non, même si elle abandonne toutes ses formes, et prétend attendre et chercher le Seigneur ; elle est retrouvée là aussi. Maintenant, quel est son jugement ? Destruction et totale désolation de par la main du Seigneur ; être un sifflement et un reproche à travers toutes les générations ; être jetée, (par le déversement sur elle de la colère et de la vengeance du Tout Puissant), dans la fosse, et de là, boire toute la plénitude de Sa colère. Sion sera exalté ; Sion boira la coupe de la vie, la coupe de bénédiction, la coupe d'amour, la coupe du salut pour toujours : mais Babylone la coupe de la colère, la coupe de l'indignation pour toujours et à jamais. Sion chantera ; mais Babylone hurlera : et tous ceux qui ont vu une beauté, ou pris plaisir en elle, se lamenteront sur elle. Hélas, hélas, pour elle ! elle qui au cours de tous ces âges s'est fait passé pour l'église, est maintenant prouvée comme étant une prostituée ; ceux qui ont été pris, dans ses différentes transformations, pour de vrais ministres, se sont révélés n'être que de faux prophètes ; leurs ordonnances et leurs devoirs, ne sont que voleurs et imitations ; les choses qu'ils ont volé à partir de ce qu'ils ont lu dans les Écritures, mais jamais reçu de la main de l'Esprit. La colère de Dieu, la terrible coupe de sa furie, et sa jalouse indignation pour la cause de Sion, doit passer sur toute sa nation, sur ses mers, et tous les navires qui marchandent sur ses eaux, et tous ses marchants, ainsi que toutes ses précieuses marchandises, et son précieux trafique. Toutes ses doctrines qu'elle a volé dans les Écritures, toutes ses disciplines, toutes ses expériences, toutes ses performances, (même celles qui ressemblent le plus aux performances des saints d'autrefois) ; non, bien qu'elle puisse prononcer les véritables paroles de vérité, celles-ci sortent tout de même de sa bouche, elles seront rejetées puis jugées, elle ne seront pas au service de Sion, ni considéré par elle. Les plus précieuses de ses marchandises ne seront que scories et fumier dans le pays de la vie, là où il n'y aura plus de mer, et ni de ce genre de marchants, de trafic, ou d'affaires pour toujours. Sa terre aussi sera rendu désolée, et brûlée, avec tout ce qu'elle contient ; tous ses établissements seront détruits ; tous ses arbres fruitiers seront déracinées ; tous ses fruits se dessécheront, pourriront, mourront, et périront. toutes ses conversions de personnes à Dieu, tels qu'elle les appelle, seront réduits à rien : Oui, et si jamais elle avait encore d'autres robes, ou couvertures secrètes, dans lesquelles elle pourrait de nouveau paraître comme étant l'église, et ainsi refaire surface ; elle et ses enfants seront immédiatement découverts, sa chair sera brûlée par le feu, et ses enfants précipités contre les rochers. Chaque rue de sa cité, chaque maison, chaque idole dans chaque rue, chaque pièce de chaque maison, ainsi que chaque habitant boiront la coupe de l'étonnement, trébucheront et tomberont, et ne se relèveront plus. « Vous avez longtemps triomphé sur moi, Oh mon ennemi ! parce que je suis tombé, et je suis longtemps demeuré assis dans les ténèbres ; mais vous ne vous réjouirez plus ; car je ressusciterai à nouveau, et le Seigneur sera une Lumière en moi : mais vous, vous ne ressusciterez pas, et votre lumière vous sera ôtée pour toujours. gloire soit à l'Agneau doux et patient, même à celui qui est assis sur le trône de vie pour toujours. » Son air sera également obscurci. Le Seigneur éclairera mes ténèbres ; mais la lumière de Babylone sera ténèbres pour toujours. « Et la lumière de la lampe ne luira plus du tout en toi. » Babylone a beaucoup de lumières qui éclairent sa nuit noire ; mais le levé du Soleil de la Droiture les éteindra toutes pour toujours, et Babylone sera laissée dans l'obscurité complète. Oui tous ceux qui sont demeurés à Babylone, tous ceux qui ont marché par la lumière de l'une de ses lampes, qui ont proclamé l'un de ses outils pour orthodoxe, qui lui ont donné leurs noms, à elle sous l'une de ses robes ou apparences, ou qui ont reçu l'une de ses marques, ils participeront à sa honte, à sa misère, à ses tourments, venant de la main du Dieu. Oui, son trône aussi sera visité, et le trône de l'antéchrist dans chaque coeur ressentira la colère. Lève toi de la poussière, et pousse un cri de joie, Oh fille de Sion captive, qui est longtemps demeurée sous l'oppression, au milieu des filles de Babylone. Regardez ! Le roi de Babylone j ne jugera plus Sion ; mais c'est votre Roi qui sera Juge, et Il jugera le roi de Babylone : et que toute les puissances et les tessons de la terre s'efforcent pour faire de leurs mieux ; Déjà, a dit le Seigneur, « J'ai placé mon roi sur la sainte montagne de Sion », et il régnera sur mon peuple, et sur Babylone. Par conséquent, apprenez, Oh habitants de la terre, grands et petits, la douceur ; apprenez la droiture ; apprenez la crainte du Seigneur ; embrassez le Fils ; ne vous endurcissez pas contre lui, en l'appelant trompeur, blasphémateur, séducteur, hérétique, (car ce que vous faites au plus petit qui vient dans cette vie, c'est à Lui que vous le faites) : mais entendez la parole de Son Évangile éternel, qui disait, « CRAIGNEZ DIEU ET DONNEZ-LUI GLOIRE, CAR L'HEURE DE SON JUGEMENT EST VENUE » ; et vous ne pouvez pas échapper à sa main au moyen de cette crainte qui est enseignée par les préceptes des hommes, ou par la connaissance traditionnelle issue des Écritures ; ni lorsque vous cherchez cet honneur venu de la terre, et qui fait partie de la terre, et à ce qui est terrestre. Par conséquent que vos coeurs apprennent à le connaître, et que vos langues le confessent, et que vos genoux s'inclinent devant Lui ; et si vous faites cela, vous devez oublier toute cette connaissance, et ces confessions et inclinaisons, que vous avez appris à Babylone ; car même si vous avez confessé certaines choses qui étaient vraies, ( ayant appris cela à Babylone), vous les avez confessés faussement ; tout comme les Juifs, qui disaient, « L'Éternel est vivant ! en cela même, ils jurent faussement. » Jér 5:2. Maintenant considérez, vous ministres de toutes sortes, et vous tous croyants de toutes sortes : nous pouvons sembler de grand ennemis à vos yeux, parce que nous témoignons contre vos voies et vous disons quelle en sera leur fin ; mais en effet, sommes-nous vos ennemis, nos désirs étant de vous sauver de cette grande colère, qui est déjà arrivée sur la terre, et qui s'est emparée de quelques uns ? Devrions-nous vous apaiser, et non vous témoigner de ces choses, (que nous connaissons infailliblement), comment devrions-nous répondre de cela au Seigneur notre Dieu, ou à vos âmes, le jour où nous paraîtrons devant Lui ? Si nous étions dans votre condition, nous serions content de laisser ces choses, et que la grande colère passe au-dessus de nous ? Nous ne pouvons pas rester silencieux. Vous devez faire silence ; mais nous ne le pouvons pas. Nous savons que vous devez rester silencieux ; car ce qui parle présentement en vous, a été réduit au silence en nous, et ce non pas pour prêcher les choses de Dieu. Mais l'Esprit du Seigneur ne doit pas être éteint en nous, malgré toutes nos faiblesses ; mais le trésor doit sortir su vase terrestre, pour le soulagement des pauvres en esprit qui seuls reçoivent l'Évangile. Par conséquent, bien que vous nous haïssez, bien que vous nous persécutez, que vous dites toutes sortes de méchancetés contre nous, et que vous agissez avec nous aussi durement ; pourtant il y a l'amour d'enraciné dans nos âmes pour vos âmes, Oui, et envers vos personnes aussi : et ayant senti la colère, et goûté la miséricorde, nous ne pouvons que vous avertir de l'une, et vous inviter à l'autre. Et oh ! puissiez-vous trouver un refuge sous l'ombre de ses ailes durant la mauvaise saison, lorsque la miséricorde sera déversée sans miséricorde ! Et nous ne pouvons que vous dire ceci, que les différentes sortes de religions dans le monde de la Chrétienté ne sont que multitudes de couverture différentes ; et que ce qu'elles cachent c'est l'esprit de la prostituée, que chasse l'Esprit du Seigneur ; qui va la dévêtir, et la rendre nue, et elle se révélera avoir été la prostituée en dessous d'eux tous. Maintenant ce qu'il y a sous cet esprit en vous, qui est méprisé et piétiné comme une chose de rien, qui est chargé et meurtri tous les jours par vos multitudes d'ordonnances, de professions, et de pratiques religieuses ; c'est l'héritier de la vie ; et en se levant et en vivant en vous, puissiez vous venir à la vie, et pas autrement. Et toutes les religions qui n'ont pas ceci, même la plus intérieure, n'est qu'une tromperie de la prostituée, qui fait une grande démonstration d'adoration, et de zèle envers Christ, de ses ordonnances et de ses ministères, (comme elle les appelle) ; mais par tout ceux-ci, et en-dessous de tout cela, réduit la vie en esclavage, et s'efforce par tous es moyens de faire mourir la semence, afin que l'héritage puisse revenir à son fils à elle. Mais Caïn, le sacrificateur ; Ismaël, le fils de la servante ; Esaü, le chasseur de cerf ; le Juif, rempli de profession, de zèle, d'ordonnances, et d'adorations, n'hériteront pas : mais Abel qui fut assassiné reviendra à la vie : Isaac, (qui fut né du sein desséché et aride), aura la promesse ; Jacob, le béni ; le gentil réprouvé sera cherché. Il en sera ainsi ; pouvez-vous le lire ? Pourtant c'est le désir de nos âmes qu'un reste d'entre vous puisse être sauvé, et maintenant c'est le rassemblement. Par conséquent cherchez l'humilité, cherchez la pauvreté de l'esprit, cherchez la semence patiente, la douce, innocente, inoffensive, nature de la colombe, l'amour même qui ne fait aucun mal, ni qui ne pense aucun mal ; car c'est cet esprit qui doit être rassemblé : mais ceux qui sont hautain, élevé, sage et connaisseur, gras et fort, dur et confiant, dans leur sagesse, et dans leurs devoirs, églises, ordonnances, etc.,, (qui ont réunis et rassemblés à partir des Écritures, en dehors de la vie), sont avec tous ceux qui sont rejetés, et qui doivent être enfermés dans l'aveuglement de leurs coeurs. « de sorte qu'en voyant ils voient et n'aperçoivent pas, et qu'en entendant ils entendent et ne comprennent pas : de peur qu'ils ne se convertissent et que leurs péchés ne leur soient pardonnés ». Oui, c'est cet esprit qui doit se tourmenter dans sa douleur et des malheurs et des plaies ; mais ne peut pas se repentir, mais passe avec Babylone à la ruine et la destruction. Apoc 16:9-11. « Babylone est devenue Babylone la grande ! et elle est devenue la demeure de démons, et le repaire de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable. Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés et que vous ne receviez pas de ses plaies. » Apoc 18:2-4. C'est le cri concernant Babylone sur le point de tomber. Son iniquité est pleine, sa souillure est à son comble, la semence pure se réunit en dehors d'elle, et rien mais le diable et les esprits vils, et les oiseaux impurs et odieux, demeurent en elle. Et l'appel est pour le peuple de Dieu, d'une proximité à un autre, d'une partie de Babylone à un autre, pour continuer, et passer jusqu'à ce que vous en soyez tous éloignés. Il ne suffit pas de laisser une partie du culte babylonien, ou de laisser certaines parties de la connaissance et de la sagesse babylonien pour répondre à l'appel, mais vous devez quitter tout cela. « Partez, partez ; ceci n'est pas votre repos, car cela est pollué. » Ne demeurez nulle part dans ce lieu impur, Oh enfants de la vie pure ! mais soyez séparés, et ne touchez pas à ce qui est impur, si vous voulez que Le Saint vous reçoive. Il n'y a pas que les formes et les vêtements de la prostituée qui sont polluées ; mais son esprit aussi, et toute la structure interne de sa religion, hors de laquelle vous devez sortir, si jamais vous vous joignez à la pure vie. Votre foi, votre espérance, votre amour, votre patience, votre joie, votre paix, votre justification, votre sanctification, votre mortification, votre habileté à prier, à rendre grâce, à attendre, etc., tout cela doit tomber, tout cela doit subir la perte, tout cela doit devenir des scories et du fumier à vos yeux, afin que vous puissiez connaître la construction de la vraie vie à partir de l'Esprit et dans l'Esprit. Car le Seigneur ne gardera rien de cela, ni ne vous recevra avec aucune de ces choses que la prostituée a touché ; mais si vous voulez avoir la pure vie, intérieurement et extérieurement, vous devez vous débarrasser de la vie corrompue, intérieurement et extérieurement. Ceci est un témoignage fidèle et véritable ; mais qui peut le recevoir ? Les deux maisons d'Israël ne vont-elles pas s'offusquer et trébucher devant le témoignage susmentionné ? Mais si quelques uns du peuple de Dieu veut encore demeurer à Babylone, et ne pas entendre chacun des appels de l'Esprit du Seigneur, pour suivre sa direction en dehors de chaque partie d'elle, ils recevront, (de la main impartiale du Seigneur), de ses plaies, et auront des peines et des tourments proportionnellement à la gloire et au plaisir qu'ils ont eu avec elle. Par conséquent, si après avoir enlevé une, deux, trois, ou plusieurs de certaines parties ou pratiques de Babylone, la voix s,écrie toujours, « sortez du milieu d'elle, mon peuple » , (l'esprit de l'Antéchrist est encore parmi vous, la vigne de la fornication n'est pas entièrement purgée de vous par la pure vie), ne fermez pas vos oreilles, en pensant que ceci n'est pas pour vous, parce que vous avec délaissé certains sentiers qui sont anti-chrétiens; mais écoutez et suivez ; car c'est votre vie, et votre chemin de repos et de paix dans le monde des vivants, et votre protection sûre de l'angoisse, la perplexité, et la misère à l,heure du jugement de Babylone et de la douloureuse détresse. Maintenant il y a une chose qui demeure un obstacle dans le chemin, pour empêcher le témoignage d'entrer dans les coeurs de ceux à qui cela est adressé, ou du moins pour en affaiblir la démonstration de l'Esprit faite à leurs consciences, (car l'esprit de la prostituée est extrêmement subtile pour garder chacun de ses sujets loin de la vision ou de la suspicion en eux-mêmes, et pour assombrir chaque rayon de lumière, par lesquelles Dieu est heureux de tout faire pour la dévoiler en eux), et c'est celle-ci : Objet. Mais est-ce que notre religion, durant tous ces âges, a été celle de Babylone, et prostituée de la vie ? toutes nos églises, toutes nos ordonnances, tout nos devoirs, tout nos ministères, etc. Nous ne pouvons jamais être amenés à croire cela. nous sommes convaincus d'avoir ressenti de vivants touchés de Dieu à plusieurs reprises, et avons apprécié la douce communion avec Lui en eux. Dieu nous a souvent rencontré là bas, et rafraîchi nos esprits ; ce qu'il n'aurait pas fait, s'ils n'avaient pas été à Lui. Réponse : À l'intérieur de certaines personnes de tous âges s'animait une simplicité et une sincérité de coeur à l'égard de Dieu, même parmi les païens, sous toutes leurs idoles ; et parmi les Juifs, au milieu de leur grande apostasie ; cette simplicité vient de Dieu, et elle est acceptable pour Lui, malgré toute la souillure qui peut pendre autour de celle-ci. Même au milieu de l'Égypte, ou au milieu de Babylone, si Israël gémit, le Seigneur entend, et même là Il peut envoyer une douce réponse à Israël. « Quand Israël était jeune, je l'ai aimé, et j'ai appelé mon fils hors d'Égypte. » Le souffle le plus faible de la vraie vie envers Dieu est celle de la voix de Son Fils, et elle entre dans son oreille provenant des parties les plus sombres de l'Égypte ou de Babylone. Maintenant, dans cette nation, la simplicité était plus stimulée que dans les autres nations ; la semence de Dieu dans ce pays fut exceptionnellement chère et précieuse pour Lui. Et au début de ces récents problèmes, la stimulation de la simplicité de la pure semence était plus vigoureuse et vivante qu'elle l'avait été au cours de plusieurs des siècles précédent ; et de ce fait les réponses de Dieu furent plus fraîches et douces ; et il y avait un désir pour Lui, et pour fraterniser avec Lui, et de doux espoirs et rafraîchissements pour nos âmes. Bien que les manières de prier, prêcher, et d'adorer, autant publique que privé, n'étaient pas droites devant Lui ; il faisait toutefois abstraction de ce que son âme détestait, (clin d'oeil aux temps de l'ignorance et de l'obscurité anti-chrétien), et trouvait ce qu'il aimait. Et si la simplicité avait augmenté et prospéré, la communion avec Dieu, et la vie loin de lui, avait pu augmenter, bien que le chemin du pur sanctuaire n'avait pas encore été rendu manifeste. Mais ceci consistait à détruire tout ; une autre chose se leva sous une couverture, et la simplicité coula ; et ainsi la vie se retira, et Dieu devint étrange à son peuple. Ceux qu'il a aimé et qu'il est venu visiter lui manquaient ; il trouva chez les siens cette confiance en lui que son âme ne peut posséder, ou avec laquelle s'unir ; et donc il devint tel « un voyageur qui se détourne pour passer la nuit ». Jér 14:8. Entrez en vos coeurs, ô vous, enfants rétrogrades ! n'en est-il pas ainsi ? vous qui aviez de tendres goûts de Dieu, n'est-il pas devenu étrangers pour vous ? Vous qui aviez de doux, frais, et vivants soupirs après Dieu, n'êtes-vous pas établit dans des formes, et sous quelques plaisantes notions, et n'avez-vous pas une couverture, mais perdu la simplicité de vos vies, les doux goûts de Dieu, ainsi que les rafraîchissements venant de Lui ? Il en fut ainsi dans toutes les réformes. En général il y avait un commencement pur, simple, nue ; mais une mauvaise chose vint bientôt prendre le dessus, faisant mourir la pure, vivante stimulation par la forme qu'elle suscita, sous prétexte de préserver la vie, et de servir Dieu plus uniformément et de manière plus acceptable à l'intérieur. Ah ! la précieuse semence qui était semée au début de ces troubles ! Qu'en est-il advenu de cela ? Comment ont-ils pu se détourner de la pure vie, pour aller vers des idoles ou autres, en suivant leur propre coeur ! quelques une dans une manière d'adorer, et quelques uns dans une autre ; certains dans une notion, et certains dans une autre ; et tous s'unissant pour retenir la semence dans l'esclavage, s'efforçant de la ramener en Égypte, (pour la forcer à servir là), ou pour la détruire et l'ensevelir dans le désert. Mais le Seigneur a rendu visite à cette semence pauvre et désolée, et il l'a rassemblé à partir de tous les quartier ; d'une part, du milieu de toutes les formes vides d'un côté, et d'une autre, de toutes les grandes et vaines notions ; et Il la protégera, renversera tous ses ennemis, ses nouveaux autant que ses anciens. Voici donc la somme de la réponse. 1. Aucune manière, ou geste d'adoration particulier, sous le Nouveau Testament, n'est acceptable pour Dieu, sans Son esprit. 2. Toutes les manières ou gestes d'adoration inventés ou imités, qui ne requiert pas la présence, la mouvance, ni la puissance de Son Esprit, mais que les hommes peuvent produire sans l'Esprit, toutes ces choses sont de Babylone, et prostitution loin de l'Esprit avec lequel le véritable chrétien s'est joint, et dans lequel il accompli toutes choses. 3. Sous cette anti-christianisme, sous cette prostituée, même dans le pays de Babylone, où la véritable Israël est tenue captive, une véritable simplicité à l'égard de Dieu peut parfois être stimulée. 4. Lorsque en tout temps cette stimulation survient à l'égard de Dieu, le Seigneur a pitié d'elle, le Seigneur l'aime, le Seigneur l'accepte. Lorsque le Seigneur entend cet appel, et attend de pouvoir faire grâce, et de lui retourner ses réponses de grâce. 5. Bien que le Seigneur accepte ceci au milieu de Babylone, et parmi les voies d'adorations de la prostituée qui furent apprises là ; ceci ne rend pourtant pas Babylone, ou ses voies d'adoration acceptables ; elles ne doivent pas non plus être utilisées, (elles ne le peuvent pas non plus), par ceux qui craignent Dieu, pour les justifier. 6. Où ils crient et font ainsi usage des manières et formes d'adoration Babyloniens, (à cause de la visitation de Dieu et de la tendre miséricorde envers sa semence sous eux), Dieu est provoqué, sa présence retirée, la vie perdu, et sa colère est parée contre ces formes et voies d'adorations, et qui parviendra jusqu'aux entrailles même de ceux qui se trouvent là. Et que cette parole vienne habiter dans votre coeur, Oh vous qui avez connu ce que c'est de demeurer dans la douce communion avec Dieu ! Si Dieu était si bon pour vous en Babylone, lorsqu'il stimula en vous une pure simplicité et en zèle, qu'aurait-il été pour vous, si vous étiez sorti de Babylone ? Ah ! vous avez perdu la substance en échange d'une ombre ; et cette ombre n'est pas correcte non plus, mais c'est une ombre que vous avez fait vous-mêmes ! et maintenant vous êtes fâchés avec ceux qui ne veulent pas abandonner la substance pour clamer votre ombre. Ah ! entrez en vos chambres secrètes, et laissez la honte cacher vos visages ; vous qui voudriez propager cette apostasie loin du Seigneur, dans lesquelles vos coeurs se sont beaucoup trop enfoncés, et trop profondément impliqués. Oh, que s'ouvre l'oeil en vous pour que vous puissiez le voir ! vos coeurs ne ressentent-ils pas cela quelque peu ? Oh, pleurez pour le Seigneur, et pleurez sur la perte de ce qui un jour fut, (dans une certaine mesure en vous), véritable pour le Seigneur. Oh, que la brebis perdu puisse être recherchée, et que celles qui ont été dispersées, (dans les jours de votre fierté, à chercher la domination et les grandes choses), puissent être ramenées à nouveau au Seigneur ! car grande est la colère et la sévérité qui vous sont destinées, et il est devenu excessivement jaloux de sa semence ; et le jugement doit débuter avec vous, qui criez contre l'antéchrist en apparence externe, charnellement, et qui pourtant le servez vous-mêmes, certains d'entre vous sous d'autres formes, d'autres en esprit. Ceci est une vérité permanente ; quiconque n'est pas de l'esprit de Dieu en religion et en adoration, est de l'esprit de l'antéchrist. Peu importe, ce que l'esprit de l'homme a inventé ou imité qui n'est pas cette choses, ce n'est pas la véritable adoration ; car la véritable adoration se fait seulement et continuellement en esprit, et jamais en dehors de l'esprit. La véritable prière se fait dans l'Esprit ; le vrai chant, en esprit ; la vraie prédication, dans l'esprit : tout ce qui hors de l'esprit, est de l'antéchrist dans l'homme. Maintenant, abandonnez donc tous vos religions, votre connaissance, votre adoration, vos pratiques, qui sont en dehors de l'esprit ; et retournez au Seigneur, et attendez qu'il ressuscite cette semence en vous, qui, une fois qu'elle a commencée à pousser, mais qui est maintenant détruite, et qui se trouve dans la mort et la captivité sous tout cela et la partie terrestre, (dans laquelle subsistent toute cette religion et ces pratiques), couvert de son sang, de sorte que vous ne pouvez pas voir comment vous avez tué, et tué tous les jours, le Juste. Oh le sang, le sang, le sang innocent, qui, tous les jours crie au Seigneur contre vous ! Comment le Seigneur pourrait-il accepter vos services, alors que vos mains sont pleines de sang ! alors que la pure simplicité est tuée, que l'amour devient froid, la vie se perd, et que les chemins et sentiers de prostitution, (dans lesquelles et par lesquelles la vie s'est perdu), crie pour le chemin de Dieu. Le Seigneur ne visitera t-il pas ces choses ? Son âme ne sera t-il pas vengé d'une nation comme celle-ci ? Oui, sa colère s'est enflammée, l'ardeur de sa colère s'est enflammée contre les croyants de cette époque, et le malheur vient du Seigneur envers eux. Malheur aux congrégations Protestantes, malheur aux églises sélectionnées, malheur à leurs pasteurs, qui les ont aidé à errer de la vie pour aller vers des idoles mortes qui ne peuvent profiter ; malheur à ceux qui sont exaltés dans des notions et de grande connaissance. Vous avez jugé et condamné les Papistes, et le Seigneur a trouvé le même esprit d'idolâtrie en vous ! mais vous vous détournez de vos idoles, retournez à votre simplicité, ôtez de vos entrailles l'adultère, et retournez à votre premier amour, et le Seigneur vous recevra, bien que vous avez été avec de nombreux amants, et que vous vous êtes enflammés avec l'amour des idoles sous chaque arbre vert. Mais l'âme du Seigneur déteste lorsque vous êtes dans vos chemins d'églises et d'adorations, et que toute votre zèle et votre simplicité d'autrefois sont supprimées et oubliées ; et vous mourrez dans votre présente adultère et dans votre idolâtrie, à moins que vous entendiez la voix du Seigneur vous rappeler, et que vous vous tourniez à ses reproches. Maintenant dans le simple but de vous aider un peu, considérez ce qui suit : Le même esprit qui vole la simplicité, se lève et vole avec une fausse image, qui ne peut être perçu à ce moment, à moins que l'âme soit assez humble, et qu'elle demeure ouverte et claire dans la lumière pure. Et comme dans la vraie simplicité, la vraie lumière, la vraie connaissance, la vraie foi, l'espérance véritable, la vraie douceur, le vrai zèle, la vraie pauvreté et l'humilité, etc., poussent et sont nourrie ; ainsi, dans la fausse image de la simplicité (que transmet le diable en secret, quand il dérobe le vrai), il y a une ressemblance à toutes ces véritable pousses et croissance. Et ici il y a le commencement de Babylone dans le coeur ; ici se trouvent les richesses intérieures et les trésors qu'elles possède. Que peut prétendre Sion, que Babylone n'a pas dans la ressemblance ? Y a-t-il une simplicité de coeur en Sion ? Et n'y a-t-il pas simplicité de coeur parmi les habitants de Babylone ? Oui, une fausse image. Y a-t-il de la lumière en Sion ? Et n'y a-t-il pas aussi de la lumière à Babylone ? Oui, il y a la lumière du soleil, et la lumière de la lune, et la lumière des étoiles qui tombent des cieux, et la lumière de toutes les lampes qui éclairent à Babylone. Y a-t-il une véritable connaissance, en Sion ? Il y a une connaissance, appelée faussement ainsi, à Babylone. Une fausse connaissance de la croix du Christ ; une fausse connaissance de sa mort ; une fausse connaissance de son sang, sans en ressentir la vivante vertu, qui lave vraiment le péché. Ainsi pour ce qui est de la foi, espérance, amour, douceur, zèle, humilité, etc, il y a de fausses images de tout cela dans Babylone, et de tout autres choses qui est oeuvrées dans la vérité dans les habitants de Sion. Maintenant lorsque la vérité est perdue, et que la fausse image se glisse, (cela se produit à l'improviste, tandis que le fermier dort, et ainsi il ne le remarque pas, mais il pense dans son coeur que la graine est encore la vérité qui est de plus en plus celle-ci), alors commence le mystère de la fornication, de l'idolatrie, de la sorcellerie, et de toutes sortes de méchanceté spirituelle et de tromperies oeuvrant dans le coeur des hommes. votre croyance, votre espérance, votre amour, votre zèle, votre prière, votre attente, etc., tout cela n'est qu'abomination ; c'est issu d'une fausse racine ; c'est un faux genre ; ça ne vient pas de la vraie semence : l'ennemi a volé cela, tandis que vous ne vous souciez pas et que vous dormiez et tout ceci s'est levé en vous à partir de la semence qu'il a semé à la place, et qui est fruit de la terre de Babylone. Et ayant ainsi commit prostitution intérieure dans votre coeur, alors vous recherchez et mettez aussi en place des manière de prostitution extérieures. Premièrement ayant établi une image de la vie intérieure des saints, alors vous recherchez et mettez en place une autre image de leurs adorations extérieures ; une image d'une église, une image de ministère, une image d'ordonnance, une image de prière, une image de chant, une image de prédication, une image de baptême, une image de communion des saints. Et ainsi vous êtes souillés à l'intérieur et à l'extérieur : et vous êtes fous de jalousie et de rage parce que vous ne pouvez pas ensorceler les habitants de Sion, (qui sont conservés purs de toutes ces souillures, et réservés comme témoins contre vous), dans votre lit de prostitution. Et ainsi, tandis que vous pensez être le principale adorateur, vous êtes entièrement contaminés ; « la tête entière est malade, et le coeur entier s'évanouit » ; il n'y a pas de pureté, pas de propreté, à l'intérieur ni à l'extérieur, mais « tout est blessure, et meurtrissure, et plaies vives ; elles n'ont pas été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l'huile » : mais la blessure de la fille de mon peuple a été faussement guérit, par des médecins incompétents, qui n'avaient pas l'huile. Ésa 1:5-6 et Job 13:4. Ceci est en général, la condition des croyants d'aujourd'hui ; mais ils ne peuvent la voir : car ils ont enlevé l'oeil de la simplicité, (qui, avec cela seulement Dieu supportera que les choses de la vie soient vues), et Dieu a aveuglé les yeux de leur sagesse, de sorte qu'ils ne puissent pas voir, ni être convertis et guéris ainsi. De sorte que leur condition est exceptionnellement misérable : ils ne veulent pas voir le chemin de Dieu, et Dieu ne veut pas leur laisser voir son chemin. Bien qu'il y ait « précepte sur précepte, précepte sur précepte, ligne sur ligne, ligne sur ligne ; un peu ici, et un peu là ; afin qu'ils puissent marcher et reculer, et qu'ils soient brisés, et qu'ils soient pris au piège, et pris ». Car comme les découvertes de la vérité deviennent plus clair et plus manifestes ; alors ils s'endurcissent de plus en plus contre elle. Et, d'une part, ils vont de l'avant en marchant contraire à Dieu ; alors Dieu, d'un autre part, va marchant contraire à eux ; prenant de plus en plus plaisir à voir tomber la sage, partie adverse, qui voudrait volontiers connaître, mais qui doit devenir aveugle, afin que l'oeil de l'enfant puisse s'ouvrir, et voir que dans la simplicité de l'enfance, que l'autre oeil ne peut jamais atteindre dans la sagesse la plus humaine. Par conséquent enlevez toutes vos images et semblants de vérité. Enlevez toutes vos fausses fois, (qui ne peuvent jamais vaincre la nature mondaine et l'esprit en vous), et votre faux espoir, (qui ne peut jamais purifier vos coeurs), et votre semblant d'humilité, et jeûnes volontaires, (qui ne peut jamais faire tomber la nature fière, et hautaine en vous), et votre faux amour, (avec lequel vous ne pourrez jamais aimer les frères dans la vérité, mais seulement les frères dans leurs notions, ou quelqu'autres semblants de vérité), et votre faux zèle, fausse douceur, fausse sainteté, etc., (tout ce qui pousse et qui grandit à partir de la mauvaise semence, dans un semblant de simplicité) : et toute votre lecture, prière, prédication, etc., que vous avez prises et mises en pratique selon votre propre volonté qui devrait être crucifiée ; et avec laquelle aucun service, culte, ou performance, ne peut être agréable à Dieu. Attendez pour le réveil de la véritable semence de vie, dans la vraie simplicité, par laquelle vous pouvez réellement servir Dieu convenablement, et par la suite être sauvés. Et ne soyez pas moqueurs, par crainte que votre bande ne devienne plus forte ; car la consomption est déterminée contre vous par cet esprit de vie, dont le souffle vous ruinera. Parce que « toute chair est comme l'herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l'herbe : l'herbe a séché et sa fleur est tombée », assurément ce peuple est l'herbe et leur professions et leurs zèle sont comme les fleurs qui se fanent.
QUELQUES QUESTIONS SIMPLES Tiré du Livre de L'APOCALYPSE, pour toutes les sortes de croyants de cet âge pour répondre entre DIEU et leur propre âme ; afin qu'ils puissent voir s'ils ont reçu cette lumière de Lui, que son Esprit jugeait nécessaire de donner, afin de garder le monde chaste pour Lui, et les protéger de tous les lits peints des fornications de l'antéchrist et de la prostituées loin de la vie. Le temps de la tromperie était proche pour la venue de l'antéchrist, (avec sa fausse église, et ses faux prophètes), qui devait durer jusqu'à « l'heure du jugement ». Apoc 14:7-8. Avez-vous lu ? Avez-vous entendu ? Avez-vous gardé les choses écrites dans ce Livre ? Alors vous êtes heureux ! Mais n'avez-vous pas lu dans l'Esprit ? N'avez-vous pas entendu le véritable son de ces choses venant de l'Esprit de vie ? N'avez-vous pas gardé les choses écrites à l'intérieur ? Alors vous avez été trompés avec le mystère de l'iniquité, et devez avoir mal avec la prostituée à l'heure de son jugement. Les QUESTIONS sont les suivantes : PREMIÈREMENT, QUELLE femme était-ce qui était revêtue avec le soleil, et qui avait la lune sous ses pieds, etc. Apoc 12:1. Était-ce la véritable Église, oui ou non ? DEUXIÈMEMENT. Quel était le désert où elle a fuit ; où elle a une place préparée par Dieu, afin qu'elle puisse être nourrie là pendant 1260 jours ? Apoc 12:6. TROISIÈMEMENT. combien de temps ces 1260 jours ont duré, et si ils sont expirés, et si la véritable église se trouve autre part durant tout le temps des 1260 jours, que cet endroit dans le désert ? QUATRIÈMEMENT. Que sont toutes ces églises, ministères, ordonnances, qui apparaissent hors du désert durant tout ce temps, alors que la véritable Église a été banni dans le désert ? CINQUIÈMEMENT. Quelle était cette bête qui est sortie de la mer ; à laquelle le dragon donna sa puissance, son trône, et une grande autorité ; que tous le monde adorait ? Apoc 13:1- 5. SIXIÈMEMENT. Quelle est cette mer, et ces navires, dans laquelle et avec laquelle les marchants de la terre ont fait commerce avec Babylone, et se sont enrichis avec leurs commerces ? Qu'était-ce ces marchants ? Quelle était leur marchandise ? Et quelle sorte de richesse était-ce ? Apoc. 18 ver. 15, à 20. SEPTIÈMEMENT. Quel était ce nom de Dieu, et ce tabernacle, et ces habitants des Cieux, qui ont été blasphémé par la bête qui était sortie de la mer, durant tout le temps des quarante-deux mois ? Apoc 13:5-6. HUITIÈMEMENT. Qu'est-ce que le Livre de vie de l'Agneau ? Et où est-il ? Et comment y sont écrits les noms des personnes, dans le but de les préserver d'adorer la bête ? Apoc 13:8. NEUVIÈMEMENT. Quelle est cette bête qui est sortie de la terre, avec les cornes de l'agneau, (comme s'il venait de la puissance de l'agneau), qui accomplit de grands prodiges, et qui justifie son sacrifice, en faisant descendre le feu du ciel aux yeux des hommes ; qui amenait les hommes à produire une image de la première bête, et aussi à mettre la vie dans l'image que font les hommes ? Apoc 13:11, etc. De sorte qu'il ne s'agit pas seulement d'une image morte, mais il y a vie dans la connaissance, les ordonnances, et l'adoration ; (pourtant avec Dieu tout ceci est mort, car ce n'est pas la véritable vie). DIXIÈMEMENT. Quelle est la marque de la bête, son nom, son nombre ? Apoc 13:17. Car si je ne le connais pas infailliblement pas, je pourrais avoir reçu sa marque ; Je pourrais aider à faire monter son nom ; Je pourrais être de son nombre, et être, sans le savoir, un adorateur de lui et de son image, et donc être exposé à participer au tourment du feu et du souffre qui menace les siens. Apoc 19:20. ONZIÈMEMENT. Quel est ce chant, que nul ne peut entendre si ce n'est les 144,000, qui ne s'étaient pas souillés avec la femme, mais qui sont demeurés vierge ? Apoc 14:3. DOUZIÈMEMENT. Qui était cette autre femme, qui avait pris et gardé la place de l'autre femme après qu'elle se soit enfuit dans le désert, et qui a élargi ses territoires en nations, tribus, langues, et peuples ? Apoc 17:4, et ver. 15. TREIZIÈMEMENT. Que sont les couleurs pourpre et écarlate, et le or et les pierres précieuses dont elle s'était parée ? Apoc 17: 4. QUATORZIÈMEMENT. Quelle était la coupe d'or qu'elle tenait dans sa main, qui était pleine des abominations, et des souillures de sa fornication ; au milieu de ses glorieuses apparences de zèle, de dévotion, d'humilité, et de sainteté ? Apoc 17: 4. QUINZIÈMEMENT. Quel genre d'ivresse était-ce, avec laquelle les rois et les habitants de la terre se sont enivrés avec le vin de sa coupe ? Apoc 17:2. SEIZIÈMEMENT. Comment ceux qui ont hait la prostituée, et qui l'ont rendu désolé et nue, et mangé sa chair, et qui l,ont brûlé par le feu, pourtant après tout ceci, donnent leurs royaumes contre la bête ? Apoc 17:16-17. Comment cela est-il possible ? et combien de fois cela peut-il être fait ? Ce sont là des questions simples, faciles, non pour emmêler les pensées des hommes, ou faire travailler leur cerveau, (car de cette manière ils ne pourraient les résoudre), mais pour réveiller la simplicité en eux, ce qui pourra facilement les laisser voir ce que le Seigneur leur a révélé à l'intérieur, et dans lequel ils doivent attendre pour la connaissance, de sorte qu'ils puissent sortir ou échapper au piège. Et dans un même temps n'allez pas vous gonfler, comme avait fait autrefois Israël, (lorsque les prophètes par la bouche du Seigneur les accusaient), de sorte qu'ils ne devaient pas « se souiller », ils ne devaient pas « suivre Balaam », (Jér 2:23,35) ; mais attendez ô Chrétiens rétrogrades ! et vous « verrez le chemin dans la vallée ». Et bien que vous avec souvent traversé votre terre pour changer de sentier, errant d'une forme à une autre, d'une notion à une autre ; pourtant tout ceci était en dehors de la vie, hors de la pure puissance, et toujours dans la prostitution. Ouvrez l'oeil malade et faible dans le coeur faible, (car combien votre coeur est faible, alors que vous avez fait tout ceci !), et que la simplicité languissante me soit témoin ; car, (sous toute votre sagesse, votre zèle, votre connaissance, votre adoration), ces défaillances, ces échecs, il n'en était pas ainsi au commencement. Bien que vous êtes devenus plus grands, plus sages, et de plus grands moyens, pourtant c'est là que vous avez perdu ; et vous serez heureux, si tous vos bénéfices sont perdus puisqu'ils le sont dans le but de retrouver ceci. CERTAINES CONSIDÉRATIONS Aidant à sortir de la banlieue ou périphérie de Babylone, afin que sa bâtisse internes soit plus facilement accessible et demeure plus ouvert au marteau et à la hache qui doivent l'abattre, et le couper pour le feu. D'abord, voyons de quoi l'Église a t-elle fuit, quand elle a fuit dans le désert. N'était-ce pas hors de l'état de cette église ou de ce bâtiment, que l'esprit de Dieu avait suscité pour elle ici dans le monde, à laquelle appartenaient ses ordonnances, et manière de culte d'église ? N'était-ce pas ici même que le dragon l'a attaqué, et de là elle a fuit dans un endroit ou dans un état de désolation ? Deuxièmement, Quel esprit est entré ici, quand elle a fuit loin d'eux ? N'étaient-ce pas les trophées de ces conquérants ? L'antéchrist ne s'est-il pas emparé de la forme ? La prostituée n'a t-elle pas pris les vêtements de l'épouse ? Les loups n'ont-ils par rassemblés les vêtements des brebis, pour se vêtir avec ? N'était-ce pas la cour extérieure, (qu'est ce que la cour extérieure sous l'évangile, si ce n'est l'état visible de l'église, avec ses ordonnances visibles ?), données aux gentils, qui foulent aux pieds la ville sainte, tout le temps qu'ils adoraient dans la cour extérieure ? Apoc 11:2. Troisièmement, Quel esprit dirige ces hommes, puisque la véritable église a fuit loin d'eux ? Et dans quelle intention ? N'est-ce pas cet esprit qui voudrait garder ces hommes loin de la vie, de sorte qu'ils ne puissent pas naître de la matrice stérile dans le désert, mais naître des matrices fructueuses des églises visibles ; alors que la véritable Église est invisible, et n'a pas d'endroit visible sur terre, mais elle demeure dans cet endroit dans le désert que Dieu a préparé pour elle, et où elle reçoit sa nourriture tous les quarante-deux mois ? Apoc 12:6 & 14. J'ai été profondément blessé de ces choses, et j'ai été enseigné par les épines et les ronces du désert, grâce auxquelles mes oreilles vinrent à s'ouvrir, pour entendre le son de l'évangile éternel, auquel ils étaient fermées. Car aussi je croyais et je m'attendais à de grandes choses dans une église-état et une manière d'adoration ; et dans une simplicité de coeur je suis entré dans cela, et j'ai marché en cela, et je n'étais pas là sans connaissance, chaleur, ou sans expérience. Mais le Seigneur brisa tout ceci par une main forte, en un instant ; et m'a enseigné depuis, à jeter au loin tout mes bénéfices reçus ici et ailleurs, et à les compter comme de l'écume et du fumier, pour recevoir l,excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. Et pour y avoir goûté, l'avoir vu, l'avoir senti, l'avoir touché, Je ne peut que recommander la vie ; et dissuader les hommes de toute connaissance, de toute adoration, de toute religion, de toutes manières, et pratiques, (bien que si attractive, agréable, et prometteuse), qui sont hors de la vie. Et c'est de connaître le Christ ; c'est à dire, de connaître la vie : et c'est d'obéir à Christ, obéir à la vie : et c'est de connaître le Royaume de Christ qui est à venir, d'avoir la vie qui règne dans la puissance et la grande gloire. Mais le fait d'avoir les connaissances ou les croyances concernant l'histoire du Christ, ceci n'est pas la connaissance ou la foi ; antéchrist tout au long de l'apostasie, dans toutes ses formes variées et ses robes, a connu et cru de cette manière : et ce genre de connaissance doit passer, plus qu'il peut trouver place et et service dans la vie. Ne soyez pas fâchés de mon témoignage ; car il découle d'un amour pur, et vient avec beaucoup de bonne volonté pour vos âmes.. Oui, s'il est possible que je puisse être de quelque utilité pour vous, (car mon âme travaille pour la rédemption des croyants, de la sorcellerie de l'esprit de la prostituée, même de ceux qui sont prêts à injurier cela seul qui peut les racheter), dans la douceur et la fraîcheur de vos esprits, en dehors du faux zèle ardent, de considérer encore un peu ces choses qui suivent : 1. L'état de l'évangile est une condition invisible, une condition qui consiste en des choses invisibles, (tout comme la Loi était une condition visible, ou un état consistant en des choses visibles) ; la lumière invisible, la vie invisible, la puissance invisible ; ce qui rend invisible, ce qui est rendu invisible, ce qui est converti à l'invisible, et tout le cours de la vie spirituelle est invisible. 2. Cette état invisible a une manière d'apparence visible pour le monde, par les vêtements qu'elle porte, par les gestes et les exercices dans lesquelles la vie choisie d'apparaître. 3. Ces vêtements sont sujet à la corruption, et à être portés par ce qui est corruptible, et corrompu. Ce qui n'a pas la vie peut porter le vêtement ; et ce qui a perdu la vie peut tout de même porter le vêtement. 4. La préservation de la vie ne réside pas dans le vêtement, ou dans l'observation de quelque chose dans laquelle la vie s'est trouvée une fois déjà ; mais la préservation du vêtement réside dans la vie. Et la vie peut changer de vêtement selon son gré, et peut désormais refuser de porter un vêtement que la prostituée a porté, mais qui était animé par la vie. 5. Lorsqu'à un certain moment la vie est perdue, la seule façon de récupérer est de se retirer dans l'invisible, et de rester là, et de grandir là ; et non de venir dans le visible, plus loin que où la vie nous mène, ni en restant là plus longtemps que la vie. Maintenant ceci est l'erreur des gens en générale ; ils cherchent à trouver l'invisible dans ce qui est visibles. Ils courent vers des ordonnances et des manières de dévotion corrompues, et pensent y trouver Dieu : mais n'attendent pas de le sentir dans leurs coeurs, et d'être conduit par Lui là où cela Lui plait ; et de ne pas rester nulle part plus longtemps que le temps que Lui y reste, et de suivre l'agneau partout où qu'il aille. D'autres font l'erreur de courir vers cela, et d'attendre où ils ont senti la vie une fois, mais ils ne savent pas comment s'attendre à la vie même ; et donc ils courent vers une image, attendant devant une image, adorant une image, et le Dieu vivant ne les rencontrera pas là. Mais jetez au loin vos images ; que Ephraïm, le cher fils, dise à ses idoles, dorénavant rejetez votre adultère qui provoque la jalousie de l'oeil de Dieu, recevez le précurseur, (le purificateur sévère), en vos seins, et que le feu de sa jalousie purifie vos coeurs, et la pure volonté viendra aussitôt après, et logera à nouveau dans votre poitrine. Pouvez-vous entendre ce son ? Celui qui est né de la même sagesse ne peut que l'entendre ; mais l'autre oiseau doit avoir son oreille ouverte. Maintenant entendez cet avis. Lorsque la vie invisible est tombée et connu, ne dédaignez pas de la suivre dans toutes les choses visibles qu'elle vous conduit. Ne laissez pas votre sagesse juger ce dans quoi la vie vous conduit, ou ce dans quoi vous devez suivre la vie ; mais laissez la vie être seule juge : et laissez l'enfant, qui est né de la vie, la suivre individuellement, sans murmurer, sans disputer. La vie a des manières insensées, (aux yeux de votre sagesse), de briser la sagesse en vous qui est contraire à elle, et contre laquelle votre sagesse raisonnera et disputera ; et si cette sagesse est écoutée, la vie est renversée dans son cours, et la tête du serpent, que les choses folles et faibles, (avec lesquelles la sagesse de Dieu choisi de traverser et de troubler), voudraient aider à briser et à écraser, se retrouve à demeurer en vous. UNE EXHORTATION AUX PRÉSENTES PUISSANCES Babylone la grande, le mystère de l'iniquité, qui a séduit et retenu captif tous le monde Chrétien durant toutes ces générations, sous des apparences et des formes de piété et de dévotion, est finalement venu dans le souvenir de Dieu, qui s'est levé pour la juger, et renverser son trône. L'armée s'est préparé, et de nombreux soldats se sont avancés ; la trompette a sonné, la bataille est commencée, et le sang à coulé des deux côté ; d'un côté le sang de la créature, de l'autre côté le sang de l'esprit de la prostituée. La prostituée, (avec la puissance de la bête qu'elle chevauche, et la force et l'assistance avec laquelle elle fait la guerre avec l'agneau), est puissante et terrible ; il a été dit depuis longtemps, « Qui est capable de faire la guerre à la bête ? » , (quelle est sa force). Mais le Seigneur Dieu, (qui s'est levé de sa sainte demeure pour juger, a commencé à la juger), est plus puissant ; c'est par son bras et sa force qu'elle tombera, et la bête ne sera plus capable de la porter ; non, ni de la garder sur son trône de gouvernement sur les consciences des hommes. Par conséquent soyez sage maintenant, et considérez l'état présent des choses ; et si vous ne trouvez pas le coeur d'aider le Seigneur contre le puissant, alors prenez garde à ne pas aider le puissant contre le Seigneur. Les vases dans lesquels la vie se lève et paraît, sont pauvres et très méprisables, et vous pourriez facilement les fouler aux pieds ; mais la vie qui se lève en eux est très précieuse, et trop forte pour les puissances de la terre et de l'enfer. Le Seigneur n'a pas apparut parmi vous auparavant, ou il n'a pas commencé à vous relever dernièrement pour que vous deveniez ses ennemis, ou que vous alliez aider ses ennemis ; mais pour que vous puissiez laisser sa semence aller l'adorer dans le désert, (car dans cette terre sombre de l'Egypte ils ne peuvent le pas). Par conséquent brisez le joug, débarrassez vous de vos fardeaux, et qu'il n'y ait plus de nouveau piège ; mais laissez la conscience, (là où le Seigneur choisi de paraître, et là où il lui plait d'amener le monde à Lui ), libre pour le Seigneur. Le Seigneur est enflammé, et il a allumé le feu avec lequel il brûle la chair de la prostituée. Ne venez pas près d'elle pour l'aider, de peur que vous ne ressentiez les flammes. Restez éloignés et voyez-la brûler, ayez tout au plus pitié d'elle, mais ne l'aidez pas. Nous ne combattons pas contre la chair et le sang des créatures, mais contre ce mauvais esprit qui les rend captifs et misérables ; nous ne combattons pas non plus avec des armes charnelles, mais avec des armes qui peuvent atteindre cet esprit. Maintenant, si vous vous interposez avec vos armes charnelles, et que vous frappez le vase que le Seigneur aime à utiliser dans cette guerre, sa main sera sur vous. Oui, si vous vous essayez de diriger le coup de la prostituée, cela retombera sur vous, et la main du Seigneur, (et ses coups en ce jour de sa jalousie et de sa vengeance), est très lourde. Faites ce que vous pouvez, vous serez incapable d'empêcher la victoire du Seigneur, (qui vaincra, même avec ce peuple même que les sages méprisent). La seule chose que vous pouvez faire en prenant part avec l'ennemi, ce n'est que d'apporter des blessures et des jugements sur vous-mêmes, et raccourcir les jours de votre gouvernement. Mais l'oeuvre du Seigneur ira de l'avant et prospérera ; et cette prostituée peinte, (qui prétend être l'épouse de Christ, et qui s'est elle même parée avec ses connaissances volées aux Saintes Écritures, et prétend avoir son ministère et ses ordonnances ), sera mise à nue, et on verra sa honte, et tout enfant qui est dans la vie sera capable de la pointer ; et le chant de triomphe sur le dragon, la bête, les fausses églises, et tous les faux prophètes, (qui ne sont pas faits, ni ne prophétisent, par l'onction), sera chanté dans la droiture, même pour l'agneau, qui chaque jour obtient, et obtiendra, la victoire parfaite ; car il lui est donné de vaincre tous ses ennemis. POSTSCRIPTUM La rédemption de l'âme se fait par le Seigneur ; que celui qui veut en profiter, doit connaître son apparition et son opération en lui même, et ne pas l'étouffer ou le limiter, mais être universellement soumit à sa conseil et ses directives. toutes les misères intérieures de l'homme sont issues des rébellions intérieures de l'homme, qui est tel le péché de la sorcellerie, (jaillissant de l'esprit de la sorcellerie). Son rétablissement et le bonheur sont dans la foi et l'obéissance à la pure puissance, mouvances et opérations de l'Esprit en Lui. Le Seigneur Dieu, qui a crée l'humanité, qui est le Seigneur de tous, se rachète un peuple pour Lui-même par Son Esprit. Et cet Esprit ne sera pas limité par les puissances de la terre, mais il brisera les nations en pièces, et piétinera sur les princes comme un mortier, et comme le potier foule l'argile, jusqu'à ce qu'il ait fait son chemin à travers eux. Oh ! Ouvrez les yeux, les yeux intérieurs, qui peuvent discerner les saisons. Ce n'est pas maintenant le temps pour l'antéchrist de prévaloir, ou pour la chair fière de se lever dans sa volonté entêtée, pour arrêter les dépenses de son Créateur. Cette saison est passée ; et la saison de la victoire de la vie et de la puissance du Soleil de la droiture est maintenant arrivée. Par conséquent levez vos têtes, Oh vous les faibles et fragiles du troupeaux ! Car l'iniquité et l'oppression doivent tomber tant à l'intérieur qu'à l'extérieur ; et le tendre Dieu d'éternel amour supprimera la captivité de son peuple, et de ses créatures. Par conséquent ne soyez pas effrayés de la puissance intérieure du péché dans le coeur, ni des puissances extérieures oppressantes de la terre ; car la force du Rédempteur est au-dessus de tout, et il étire sont bras puissant pour sauver : Il est ressenti dans la foi vivante et véritable des élus. Et Oh vous fragments de poteries de la terre ! Ne vous battez pas avec votre Créateur, ne le limitez pas, car assurément Il vous brisera. Ne pensez pas l'assujettir à vos lois ; mais apprenez Sa Loi, venez sous son joug, et soyez liés par Lui, afin que vous puissiez goûter à sa liberté. Lavez vos lèvres, et embrassez le Fils, et ne soyez pas fâchés de ses apparences variées si contraires à votre sagesse ; mais craignez son terrible nom, et son instrument de battage qui a des dents ; et trouvez un endroit pour vous cacher sous l'ombre de ses ailes, contre la saison forte de l'éclatement de sa colère, et de sa jalouse indignation pour la cause de Sion qui se hâte rapidement. Il a longtemps laissé l'esprit de Babylone avoir sa liberté, et l'Esprit du Seigneur est resté silencieux ? Maintenant le temps est venu pour son Esprit de parler, et pour celui de Babylone de se taire. Allez-vous encore le forcer au silence, et ouvrir la bouche de Babylone ? Allez-vous l'empêcher de parler autrement que selon les lois et les ordres de Babylone ? Cette reine contrefaite doit-elle encore s'asseoir sur le trône parmi vous, et la véritable princesse être sa servante ? Oh que cela ne soit pas douloureux pour vous, de voir l'Esprit du Seigneur se lever, et faire paraître Babylone comme étant Babylone ! Sa sagesse, sa connaissance, son unité, son uniformité, son ordre, son charme, sa beauté ; ne sont que folie, confusion, désordre, et difformité devant le Seigneur. Bienheureux l'oeil qui voit cela, et le pied qui se détourne d'elle. Alors, réveillez-vous, levez-vous, relevez-vous des morts. Sortez du pays dense et obscur, là où le pur Dieu n'est pas. « Sortez de Babylone, et ne touchez point à ce qui est impur », afin que la pure vie puisse vous recevoir en unité avec elle : mais l'esprit qui ne s'est pas purgé de ses pratiques et adorations Babyloniens, le Seigneur ne lui permettra pas de l'approcher. Cherchez donc ce qu'est Babylone, et ce qui vient de Babylone, dans toutes vos voies et vos adorations ; et attendez-vous à l'esprit du Seigneur pour avoir la rédemption de cela, et d'être séparé de cela, ou alors vous devrez demeurer séparé du Seigneur, et ne participerez pas à la vie et à la vertu, auxquelles cette ville, et tous ses habitants, sont exclus à tout jamais. Le Seigneur a eu une douloureuse controverse avec cette nation, (avec ses dirigeants, ses enseignants, et son peuple), à cause de sa semence, qu'il avait engendré pour Lui-même, et appelé à l'adorer, (selon la pure Loi de l'Esprit de vie), à l'extérieur des voies, des adorations, et des coutumes païennes de l'esprit terrestre. Israël est son premier né, lequel ne sera plus gardé en esclavage. Ils lui appartiennent, engendrés et formés par Lui, nourrit et élevé par Lui ; les plantes de sa main droite, qu'il a arrosé avec la rosée du ciel, et avec les pluies de son éternelle bonté et miséricorde ; qu'il a rassemblé par le bras de sa puissance, et qu'Il conduit. Il les défend par sa nuée, et sa colonne de feu au dessus d'eux, Il prend soin d'eux comme de la prunelle de ses yeux. Ils sont ses oints, Il ne permet pas qu'on leur touche, mais il réprimande les rois et les juges, les armées et les conciles, à cause d'eux ; en disant, « Ne touchez pas à mon oint ; et ne faites point de mal à mes prophètes. » N'avez-vous pas vu, qu'aucune force ni conseil n'a été capable de prévaloir contre eux ? Ils n'avaient pas de barricade, seulement le bras qui les a rassemblé. Quels complots et stratagèmes il y eut contre eux ! Combien ils sont, comme des brebis destinées à la boucherie, destinées à être dévorées, écrasées, et piétinées ; quelles magie et enchantements furent employés contre eux, même d'effacer leur nom et leur souvenir de la terre ! Mais pourquoi voulez-vous lutter et vous battre ainsi avec le Dieu de Jacob ? Pouvez-vous gagner ? Celui qui a fait la terre, ne voulez-vous pas le laisser avoir place à l'intérieur pour son peuple ? Doivent-ils être soumis à vos volontés ? Doivent-ils s'incliner devant votre image ? Le Dieu des esprits de toutes chairs n'a-Il pas le commandement des esprits de son propre peuple ? Pouvez-vous arrêter l'Esprit de Dieu de souffler sur eux ? Ou leur ferez-vous subir les foudres, s'ils sont obéissant aux souffles et mouvances de son Esprit ? N'est-ce pas assez qu'ils soient parmi vous innocents et inoffensifs dans leurs conversations et leurs pratiques, mais encore vous voulez dominer sur leurs consciences ? Voulez-vous y mettre le Seigneur en tout dernier lieu, pour essayer cela par vous-mêmes, à savoir s'il peut défendre son peuple, et faire place pour leur liberté ? Bien ! si la paix s'est éloigné de vous ; si vos dirigeants, vos lois, et vos gouvernements sont brisés en pièces ; si Sa main est tendue contre vous ; si Il maudit vos bénédictions, qui pouvez-vous blâmer ? Pourquoi le provoquez-vous contre votre propre âme ? Êtes-vous plus fort que Lui ? si vous étiez plus fort et plus sage, vous pourriez prévaloir : mais si il est plus fort, et qu'Il veut placer son bras, son peuple sera sauvé, et trouvera refuge en Lui, au-milieu de toute cette colère qui est déversée sur vous. votre paix à vous a été prolongée à cause d'eux. « Si ce n'avait pas été à cause d'eux », (pour le reste que le Seigneur avait à rassembler), « vous auriez, bien avant, été comme Sodome, et comme à Gomorrhe ». La terre est remplie de souillures, ce que hait le Seigneur ; et au lieu de brandir l'épée contre cela, vous brandissez l'épée conter ses témoins. Il y a assez de liberté pour le péché et la vanité, pour les excès et la débauche, pour les image et les idoles : mais pour adorer Dieu en esprit,pour obéir à ses pures inspirations ; ceci éveille votre colère, et ce peuple est un fardeaux pour vous. Ah ! combien volontiers vous soulageriez-vous de ce peuple !, (Sion est en effet une pierre d'achoppement, et elle tombera lourdement sur tous ceux qui se mêleront avec elle). Mais le Seigneur se débarrassera Lui-même des adversaires de son peuple, de sa vie et de son Esprit, et Il ramènera la droiture qu'Il a préparé, et Il l'établira sur terre, et nul ne sera capable de l'arrêter. Alors, réunissez-vous pour la bataille ; associez-vous, afin que vous soyez brisés en pièces. Faites une assemblée, cela ne servira à rien ; prononcez la parole, elle ne résistera pas : nais le conseil du Seigneur demeurera, et Il accomplira tout son bon plaisir, et se réjouira dans son peuple, et les élèvera par la chute de leurs ennemis : et alors vous verrez contre qui vous avez comploté et lutté, et ce que vous avez aidé à produire par tous vos complots et desseins secrets. « Si ce n'avait été le SEIGNEUR, qui était de notre côté, maintenant Israël peut le dire » ; Si ce n'avait été le SEIGNEUR qui était de notre côté, que serait-il advenu de son pauvre peuple ! Ah, pauvre ver Jacob ! Combien de fois le pied de l'orgueil a piétiné encore et encore, le bras éternel ne s,est-il pas étendu pour vous ! mais n'ayez crainte, ver Jacob, ne mendiez pas votre salut, mais faites confiance à ce bras qui prend plaisir à vous sauver. Ah gens stupides et imprudents ; qui luttez contre votre propre miséricorde ; qui ne voyez pas sur quelle charnière toutes vos miséricordes sont suspendues, mais qui en faites votre travail de démolir le mur qui vous défend ! Jérusalem est la ville du Grand Roi, qui descend du ciel ; et Israël est Son peuple ; et les deux doivent avoir leur place sur terre. Le Seigneur l'a déterminé, qui peut y résister ? Quel préjudice Jérusalem, ou ses habitants, peut-elle apporter sur vous ? Ils sont ennemis, en effet, de cet état des choses terrestres, et les auraient tous amenés dans l'asservissement vers la vie et la puissance de leur roi, et tout ce qui se tient en opposition à un Dieu abattu,et rendus malléables à Son esprit ; et ceci, l'esprit terrestre sans joug ne peut le supporter. Mais ceci est l'intérêt de vos âmes, et la voie vers l'unité avec cette vie ce qui est leur joie, paix et repos à tout jamais. Car si vous pouviez passer par le feu, et supporter la combustion de vos impuretés, vous aussi pourriez devenir des vases pour le plus fin, et pourriez demeurer avec eux dans leur habitation qui dure à tout jamais. Les saints autrefois avaient une entrée pourvue pour eux dans le royaume qui dure à tout jamais, et sont venus au Mont Sion, qui ne peut être retiré ; et à Jérusalem, la ville du Dieu vivant, Héb 12:22, où le sang en aspersion, la paix qui outrepasse la compréhension, la justice qui dure à toujours, et la joie inexprimable et pleine de joie, ont été témoins dans l'esprit renouvelé, qui reçoit le Royaume qui ne peut être ébranlé, et entrent dans le repos éternel. Et c'est à nouveau révélé, les témoins s'élèveront vers les cieux à la vue de leurs ennemis ; même dans le nouveau ciel et la nouvelle terre, où la justice demeure ; l'ancien ciel et l'ancienne terre, (avec tous ses habitants), sera consumé : et alors, on verra que la justice deviendra et appartient, à la maison de Dieu pour toujours. Et Sa ville sera une habitation silencieuse, libre de tout le bruit et l'empressement de Babylone ; où la rivière pure de vie coule limpide, libre de toute la boue et les mixtures de Babylone ; et le Seigneur Dieu de l'infinie plénitude ne méprisera pas la communion avec Ses créatures, mais aura Son tabernacle parmi eux, demeurera avec eux, soupera avec eux, marchera avec eux, et les mènera vers Sa sainte habitation, et ils demeureront avec Lui, souperont avec Lui et marcheront en Lui. Mais qui demeurera dans Son tabernacle ? Qui demeurera dans Sa sainte colline ? Celui qui marche en se tenant droit, qui oeuvre pour la justice, et exprime la vérité dans son coeur, etc., celui qui condamne la vile personne, (qu'elle soit grande ou qu'elle soit élevée), mais qui honore ceux qui craignent le Seigneur, quoi qu'ils feront. Cet homme demeurera au plus haut, au-dessus de la portée des sombres esprits en bas, rampants, même dans cette sainte habitation de vie et de puissance, que rien ne peut toucher ou ennuyer. Je vais conclure maintenant avec quelques paroles concernant cette pauvre nation distraite, (L'Angleterre du 17e siècle). Cette nation a longtemps été allongée, blessée et malade. Elle a eue de nombreux physiciens, (sur lesquels elle a beaucoup dépensé), qui lui ont promis le rétablissement, mais ne lui ont établi aucun traitement. Dernièrement, cette blessure s'est considérablement étendue. Oui, elle est devenue malade en son propre coeur, et en grand danger. Plusieurs dépensent leur jugement sur elle ; certains pensant qu'un roi aiderait tout, certains un parlement, et certains espérant pour du bon venant de l'armée ; mais chaque oeil voyant que son cas est désespéré. Ah Angleterre, Angleterre ! vous luttez avec votre Créateur, et vous détournez vos forces et vos conseils. La vie et la sagesse que vous méprisez, ce ne sont quelles qui peuvent vous guérir. Vous luttez pour empêcher les ennemis de Dieu d'être frappés, et vous frappez Ses chers petits ; comment peut-Il vous épargner ? Les mains joints ensembles pour empêcher les coups de Dieu d'atteindre Babylone, qu'il a dirigé à son coeur, et ne veut pas la manquer, mais qui passera à travers tout ce qui se tient dans son chemin. Bien que le cris a longtemps été, Ne faites pas de mal à la douce conscience ; c'est sur cela que Dieu travaille, et en cela qu'Il choisi de paraître, et avec cela qu'Il prend plaisir, et qu'Il a pitié. Plusieurs promesse ont été, touchant la liberté de conscience ; mais pourtant les humbles de la terre, les agneaux innocents du Christ,(ceux qui sont fidèles à la lumière de Dieu dans leur conscience), sont encore persécutés et souffrent. Que pouvez-vous plaider, ô Angleterre ! pourquoi le Seigneur ne devrait-Il pas vous briser en pièces, et sauver son peuple Lui-même, du milieu de vos ruines ? Le Seigneur aura la victoire sur vous dans cette affaire, à propos de laquelle Il a longuement lutté avec vous. Il serait mieux et plus facile pour vous de céder, que d'être forcé par Sa main. Donc, enfin, entendez Sa voix, qui vous a criée si fort et si souvent, « Laissez aller mon peuple, afin qu'ils puissent me servir. » La raison d'être de ce site internet est de montrer comment être |
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